Fier comme Artaban, Christian Levrat vient de présenter la plate-forme électorale en dix points du parti socialiste, « le parti de l’intérêt général » d’un petit cinquième de l’électorat. Et le chef des camarades d’insister sur le modernisme de sa vision de la Suisse. Or une lecture critique, même superficielle, en démontre la ringardise. Sans même évoquer une rhétorique de lutte des classes, aux antipodes de la réalité vécue par les habitants de ce pays. Bref, plutôt que par le modernisme, c’est par le misérabilisme que le PS se profile en 2011.
écrit par Christian Luscher, Conseiller national GE
L’Assemblée fédérale a décidé d’approuver et de mettre en œuvre la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, entrée en vigueur le 1er juillet 2004 et que la Suisse avait signée en 2001. Nul abandon de la souveraineté suisse dans la poursuite des infractions, comme le craignait l’UDC. Pas d’adhésion aveugle au droit européen non plus comme le demandait le Parti socialiste, qui essaie systématiquement de nous faire entrer dans l’Europe par la petite porte.
écrit par Fulvio Pelli, Président PLR.Les Libéraux-Radicaux
Alors que d'autres pays sont confrontés à des problèmes majeurs, la Suisse reste prospère et solide. Cette excellente situation, nous la devons aux valeurs essentielles de la Suisse que sont la responsabilité, l'engagement, le courage et la stabilité. Des valeurs qui ont fait leurs preuves depuis des décennies. Cependant, notre prospérité, notre stabilité et nos valeurs sont menacées ! En effet, les pays frappés par la crise exercent une pression sur nous, les assurances sociales sont au bord du gouffre et l’apparition de nombreux pays émergeants constitue un véritable défi pour l’économie occidentale.
Suite à la crise financière et vu la faiblesse de l'Euro, la conjoncture reste fragile pour de nombreuses entreprises actives notamment sur les marchés d'exportation ou soumises à une forte pression de l’importation. Dans cette situation, il est capital pour la Suisse que la zone Euro et sa monnaie se renforcent. A ces fins, le Fonds monétaire international (FMI) joue un rôle central en tant que prêteur (sous conditions) aux Etats en difficultés. Ces derniers doivent en effet réaliser des réformes profondes dans leur fonctionnement pour obtenir le soutien du FMI.
ecrit par Philippe Nantermod, vice-président des Jeunes Radicaux Suisses
Il y a quelques siècles, un enfant naissait dans une étable aux bords du Jourdain. On connaît la suite: le bœuf, l’âne gris et les rois mages. 2010 ans plus tard, les autorités fédérales, dans leur sagesse tout aussi célèbre, ont décidé de mettre un point final à cette pratique odieuse qui consiste à laisser des bambins dans les mains de personnes non qualifiées.
Pour la gauche, « Les vacances, il n’y a que ça de vrai ». Preuve en est l’initiative populaire actuellement en cours de traitement aux chambres fédérales « 6 semaines de vacances pour tous». C’est bien connu, le travail est par essence mauvais, c’est le symbole même de l’exploitation de l’Homme par l’Homme.
Alors pour mieux vendre le dogme on l’habille d’une argumentation rationnelle. La productivité ayant fortement augmenté, les travailleurs doivent en avoir leur part. Le travail étant tellement exigeant, il faut plus de temps pour récupérer.
Scandale! Comment pouvait-on oser pareille propagande! Le populisme et la démagogie ne devaient-ils pas céder à un minimum d’éthique et de respect? Souvenons-nous: l’été 2007 voyait des moutons noirs se multiplier sur les murs de nos cités. Et l’opinion s’indignait. En Suisse comme hors de nos frontières, la population était choquée et se révoltait face à une telle stigmatisation des étrangers. Aujourd’hui, seulement trois années plus tard, l’indignation semble s’être estompée et faire place à une certaine résignation, comme si l’opinion avait été anesthésiée. Une nouvelle prolifération de moutons noirs et l’affiche d’un soi-disant étranger prétendument violeur, que toute personne honnête et saine d’esprit considérerait comme une attaque infondée et raciste, ne constituent aujourd’hui plus qu’un fait banal parmi tant d’autres. Nous serions-nous tous «mithridatisés»? Le roi Mithridate, qui souhaitait devenir insensible au poison, en prenait tous les jours à petite dose, jusqu’à ce qu’il n’y soit plus vulnérable. Aurions-nous trop fréquemment subi la propagande de l’UDC au point de ne plus être sensibles à ce qui se passe autour de nous? Probablement que oui.
Une affaire de curseur. Et donc de rapport de forces parlementaires. Voilà sur quoi débouchent les décisions politiques, surtout quand elles impliquent de gros sous. Quant à la position du curseur, elle découle de la conception de la solidarité et de la rigueur défendue par les protagonistes. La polémique née du refus de la gauche et des syndicats d’assainir l’assurance-chômage, selon la solution de révision de la LACI issue des Chambres fédérales, en est un nouvel exemple. Elle permet de mettre en évidence que les revenus élevés contribuent en réalité doublement à son financement.
Pierre-Weiss, Vice-Président du PLR.Les Libéraux-Radicaux
Les élèves ont besoin d’enseignants de qualité, voire d’excellence. Les entreprises aussi. Cela exige que plusieurs conditions difficiles soient remplies. Plaidoyer, avant la rentrée des classes, pour revaloriser une profession à la recherche d’elle-même et de successeurs.