- On reproche parfois au PLR de ne pas être indépendant des entreprises qui participent à son financement. En tant que présidente du Groupe, comment ressentez-vous ce reproche ?
C’est l’un de seuls moments ou, en politique, je peux me sentir blessée personnellement. Pour moi, il s’agit non pas d’un sujet que l’on peut relativiser ou sur lequel on peut débattre mais de ma propre indépendance, de mon honneur, celui de faire de la vraie politique. Je suis indépendante : je ne sais pas qui finance notre parti, je ne l’ai jamais su et je ne veux pas le savoir.
- Pensez-vous que le financement privé des partis rapproche ces derniers des citoyens ?
En tant que PLR, je ne me sens tout simplement pas éloignée des citoyens ! Le PLR est présent à plus de 30% dans les exécutifs cantonaux. Nos élus et membres PLR font un travail de tous les jours, pas forcément retranscrit dans les médias, mais central pour les communes et les cantons. Notre idéologie libérale, celle du financement privé des partis, garantit la qualité du travail politique: il faut faire une politique qui intéresse et qui répond aux besoins des citoyens pour être soutenu financièrement.
- Pour certains, le système de milice conduit à une disproportion du financement de partis. Quel est votre point de vue sur cette question ?
La disproportion est la réalité de la vie et de la vie politique à plus forte raison: celui qui s’engage gagne. Pour moi, le financement privé des partis ne pose pas de problème tant qu’il est suffisamment régulé et qu’il garantit, comme pour le PLR avec la règle du 1/15ème, l’indépendance politique du parti.
- Quelles sont les valeurs qui en tant que politicienne vous tiennent particulièrement à cœur ?
Les valeurs libérales, parce que je suis persuadée que ce sont les vraies.