Déjà en 2008, le groupe parlementaire libéral-radical voulait remédier au problème des jours-amende avec une initiative parlementaire (08.431). Si les peines pécuniaires sont adaptées face à certains délits, elles ne sont malheureusement pas dissuasives dans de nombreux cas. La révision du droit des sanctions correspond donc aux exigences du groupe parlementaire libéral-radical, qui demandait de combler urgemment ces lacunes du Code pénal. Le PLR.Les Libéraux-Radicaux salue la décision prise aujourd'hui par le Conseil national, qui a maintenu les durcissements adoptés lors de la session d'automne 2013.
Réintroduction des courtes peines privatives de liberté
Afin de combler les lacunes actuelles, la révision prévoit la réintroduction de courtes peines de prison et la limitation des jours-amende à une peine maximum de 180 jours au lieu de 360 jours. Le PLR est convaincu que cette peine augmentera l'effet dissuasif sur les criminels.
Le PLR soutient la volonté du Conseil national d'abandonner la priorité des jours-amende, de sorte que les juges puissent décider au cas par cas de la juste peine à infliger aux criminels. Il faut également saluer le choix d'instaurer un montant minimal pour ces jours-amende fixé à CHF 30 par jour et un délai de paiement raccourci à six mois.
Le PLR est pour un durcissement du droit pénal
Avec la révision du droit des sanctions, le droit pénal actuel sera durci et permettra une l'imposition de peines adaptées et efficaces. Le groupe parlementaire libéral-radical s'oppose au projet adopté par le Conseil des Etats lors de la session d'été et s'engage pour une réforme rigoureuse du droit des sanctions. Cette révision offrira une plus grande sécurité pour les citoyennes et les citoyens. Liberté, cohésion et innovation – par amour de la Suisse.
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