Le Conseil national a rejeté aujourd’hui l’ouverture du marché aux services postaux. Le PLR.Les Libéraux-Radicaux regrette cette décision à courte vue. En lieu et place de garantir la préservation et le développement d’un service public de qualité, le Conseil national le rend bien plus compliqué et surtout coûteux. Pour le PLR, le service public constitue une préoccupation centrale : un service universel de qualité en Suisse, notamment dans les régions périphériques, doit assurer aux consommateurs des prix équitables et une fiabilité sans faille. La concurrence stimule le marché, assurant ainsi des services de qualité aux plus bas prix, pour les consommateurs ainsi que les PME. Les temps ont changé ! La politique ne doit pas se limiter à entreprendre des réformes raisonnables, sans quoi les heures d’ouverture resteront rigides et de courte durée sans compter que les prix demeureront élevés. Sans ouverture du marché, la révision de la loi sur la poste est vide de sens : la position de la poste ne doit pas être renforcée artificiellement. Son monopole se doit d’être corrigé. Lors de son vote final, le Groupe libéral-radical a rejeté la loi sur la poste. Vendredi, il la rejettera à nouveau ainsi que la loi sur l’organisation de la poste.