Franc fort : l’UDC soutient la cure de fitness du PLR
Elle reprend même à son compte des propositions avancées en janvier par les libéraux-radicaux !
Le PLR salue la décision de l’UDC de mettre la main à la pâte ! Après s’être contentée des mois durant de critiquer les mesures d’intervention de la BNS contre la surévaluation du franc suisse et après avoir contribué à son affaiblissement, l’UDC réagit enfin. Elle se réclame soudainement d’un « programme de revitalisation » qui ressemble à s’y méprendre aux mesures que le PLR à présentées en janvier déjà lors de sa conférence de presse «Cure de fitness pour une Suisse compétitive plutôt qu’interventionnisme». En janvier, le PLR avait en effet proposé des mesures claires pour le franc suisse. Au contraire, les cadeaux empoisonnés du PS (rattachement du franc suisse à l’euro, adhésion à l’union européenne) le desservent, tout autant que les absences estivales du PDC (la Confédération devrait payer pour l’augmentation du temps de travail). Le PLR avait ainsi rappelé que la politique monétaire n’est pas du ressort de la BNS. Il s’agit en effet d’une responsabilité politique qui, bien assumée, peut parvenir à faire de la cherté du franc un avantage durable. En priorité, il est donc indispensable de réduire les coûts de production liés à des interventions étatiques: réduire la bureaucratie, réduire et maîtriser les impôts et les taxes ainsi que conclure davantage d’accords de libre-échange. Si, après l’UDC, d’autres partis politiques devaient se rallier à la proposition de cure de fitness pour la Suisse du PLR, nous pourrions compter sur des majorités parlementaires à la session d’automne pour amener le Conseil fédéral à répondre rapidement aux interpellations. Il s’agit toutefois de préférer les actes aux belles paroles: renforcer les PME, assurer l’emploi - par amour de la Suisse.