Communiqué de presse : Plus de concurrence pour lutter contre la vie chère en Suisse

 

Plus de concurrence pour lutter contre la vie chère en Suisse

 

Les cartels, la bureaucratie et les exigences syndicales font fuir les consommateurs à l’étranger

 

La valorisation rapide du franc suisse a ruiné les efforts de la politique libérale de lutte contre l’ilot de cherté suisse conduite durant les années 2002-2008. Les fautifs sont toujours les mêmes et les perspectives d’amélioration bien minces. Ce dont nous avons besoin : davantage de concurrence, moins de cartels et moins de revendications syndicales irréalistes. Ou encore : davantage de PLR - par amour de la Suisse.

L’office européen de la statistique européenne Eurostat a calculé les différences de prix entre l’Europe et la Suisse. Les résultats montrent où se trouvent les problèmes.
  • L’isolation de la Suisse et les barrières protectionnistes et bureaucratiques qu’on s’obstine à y dresser sont directement responsables du fait que les prix des biens alimentaires sont 50% plus chers qu’à l’étranger et ce malgré les 4 milliards de subventions versées annuellement en faveur de la consommation des produits agricoles. Récemment, l’UDC et le PDC sont parvenus à bloquer au parlement l’ouverture bien modeste du marché du lait et se mobilisent d’ores et déjà contre une prochaine réforme du marché agricole.
  • En Suisse, le tourisme et l’hôtellerie souffrent de prix 40% plus élevés. La bureaucratie liée à la règlementation du travail en est en partie responsable, mais aussi et surtout la cherté des biens alimentaires.
  • La situation des services de transports ne fait pas meilleure figure avec des prix de 34% plus élevés. Ceci est non seulement dû à l’augmentation des taxes et prescriptions imposées au trafic routier mais aussi à la générosité des conditions de travail offertes par la Poste et les CFF ainsi qu’aux investissements très coûteux faits dans leurs infrastructures respectives. Le prix des billets risque d’augmenter encore de 30% et la suppression des déductions fiscales dont bénéficient encore les pendulaires est d’ores et déjà annoncée.
  • Les prix de l’électricité, du gaz et des matières premières sont aussi nettement plus élevées en Suisse qu’à l’étranger. (+16%) et les visions énergétiques du centre-gauche menacent ni plus ni moins que de les dédoubler encore. Cela va pousser notre industrie d’exportation à délocaliser, ce sont de nombreux emplois qui pourraient être perdus.
  • Habits et chaussures (+18 – 26%): grâce à des arrangements financiers allant à l’encontre de toutes les règles du marché, certains importateurs ou producteurs étrangers s’attachent à laminer honteusement le pouvoir d’achat des consommateurs suisses sans que la commission de la concurrence n’estime nécessaire de réagir. L’intervention du contrôleur des prix sur la vente des applications des Iphone est donc, bien que tardive, plus que bienvenue.
  • Les prix suisses sont enfin massivement plus élevés qu’ailleurs dans le secteur du logement. La bureaucratie qui règne en matière de planification et de de construction, les barrières non tarifaires imposées à l’importation de matériel de construction et la nouvelle taxe sur la surface d’habitation prévue par notre nouvelle ministre de l’environnement menacent de creuser encore cette différence en défaveur des prix suisses.
De fait, les cartels ainsi qu’une politique de blocage des réformes et hostile à la libre concurrence sont responsables de l’îlot de cherté que constitue la Suisse actuellement.
Le PLR interpelle les citoyennes et citoyens suisses : si vous voulez défendre votre pouvoir d’achat, choisissez le PLR en octobre prochain. Notre parti se bat pour davantage de concurrence, moins de bureaucratie, moins d’impôts et le renforcement des emplois – par amour de la Suisse.
Contacts:
Fulvio Pelli, président du PLR, 079 230 02 03
Martine Brunschwig, conseillère nationale, 079 507 38 00
Gabi Huber, présidente du Groupe PLR, 076 331 86 88
Stefan Brupbacher, secrétaire général, 079 789 13 81