Est-ce vrai qu’il ignorait l’existence de ces rapports ? Si oui, sur quelle base s’est-il appuyé pour faire son choix ?
Sur quelle base le Conseil fédéral – qui semble n’avoir pas eu connaissance de ces rapports - a-t-il pris sa décision ?
Dans quelle mesure, la sous-commission, les commissions et le public ont-ils été correctement informés ?
Les critères d’acquisition ont-ils été modifiés en cours de route ?
Est-il véritablement convaincu de l’importance d’un tel achat pour la sécurité de notre pays ou joue-t-il un double-jeu?
Après avoir traîné de longs mois avant de délivrer le rapport de sécurité dont la Suisse avait besoin, le Département de la défense fait à nouveau preuve de légèreté. Un tel vice de procédure et une telle légèreté risquent de nuire à l’achat d’un avion de combat – et donc à la sécurité de notre espace aérien – mais il ridiculise aussi la Suisse, connue jusqu’ici pour son sérieux dans telles procédures. Enfin, et c’est le plus inquiétant dans cette affaire, on en vient à se demander qui dirige véritablement notre institution militaire.
Pour le PLR, la police aérienne demeure, en tout temps, une composante essentielle de la sécurité. C’est pour cela que l’achat de nouveaux avions est nécessaire contre des attaques conventionnelles et non conventionnelles. La Suisse doit pouvoir bénéficier d’un appel d’offres mené dans le respect des règles et des nouvelles offres faites par les avionneurs. « La meilleure armée du monde » ne doit pas rester qu’un slogan Monsieur Maurer !
La position sur l’armée: http://www.fdp.ch/images/stories/Dokumente/Factsheets/20100929_fac_armee_f.pdf
Contacts:
Hugues Hiltpold, conseiller national, 079 656 30 10
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