- Garder la tête froide
Nous vivons la fin d'une époque. Personne ne sait encore à quoi ressemblera la nouvelle. Dans cette phase de transition incertaine et confuse, la Suisse a besoin de sang-froid pour analyser minutieusement la situation et de patience pour poursuivre ses intérêts de manière stratégique. En effet, ce n'est que dans un ordre mondial fondé sur des règles qu'un petit État démocratique, libéral et ouvert sur le monde peut prospérer.
- Pas de potentats étrangers
Lorsque les grandes puissances se partagent le monde, les petites en paient le prix. Nous ne voulons pas être dominés par de grandes puissances et nous ne suivons ni les autocrates comme Vladimir Poutine, ni les hommes forts comme Donald Trump. Trop de gens dans notre pays se laissent aveugler par ces dirigeants. Aujourd'hui, c'est l'Ukraine et le Groenland qui sont touchés. Demain, ce seront peut-être la Pologne ou la Suisse.
- Investir davantage pour notre sécurité
Notre armée a besoin de milliards supplémentaires. Un exemple : la Suisse recevra bientôt deux systèmes Patriot, qui sont censés nous protéger contre les attaques de missiles ou de drones. La Suisse a une superficie de plus de 41 000 km2. Mais les Patriots ne couvrent chacun que 7 500 km2. Serions-nous alors en mesure de protéger Zurich et Saint-Gall, Bâle et Berne, ou Genève et Lausanne ? Sans parler des régions périphériques.
- Service militaire
Chaque année, l'armée perd plus de 6 000 personnes au profit du service civil. Alors que nos voisins se réarment, certains militaires en cours de répétition n'ont même pas de cuisinier. Malgré cela, le Conseil fédéral n'a pas réussi à proposer un nouveau modèle de service depuis des années. Pourtant, la solution est là : davantage d'armée, davantage de protection civile et la suppression ou la restriction du service civil.
- Sauver notre industrie de l’armement
La neutralité armée implique une industrie de l'armement compétitive et viable. Dans un petit pays comme la Suisse, cela signifie qu'elle doit pouvoir exporter. Seulement, la gauche, le centre et l'UDC ont décrété une interdiction de fait des exportations. Le PLR appelle tous les partis à modifier immédiatement la loi sur le matériel de guerre. Concrètement, la réexportation d'armes vers des pays partenaires doit à nouveau être possible sous certaines conditions. Et ce avant la fin de l'année.
- Exercices de préparation
En cas de guerre, la Suisse défend son territoire. Mais pour parer un tir de missile par exemple, elle a besoin de l'aide des pays voisins. C'est pourquoi il est nécessaire d'intensifier les exercices avec l'OTAN, afin de s'entraîner à parer une attaque russe par exemple. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. Le général Guisan avait déjà testé avec la France la «manœuvre H», dans laquelle l'armée française aurait pris position en Suisse avec son artillerie.
- Préserver une neutralité au service de la Suisse
La neutralité armée de la Suisse est aujourd'hui menacée par deux partis politiques. Le parti socialiste persiste à vouloir supprimer l'armée. L'année dernière encore, le PS parlait d'un «costume folklorique». L'UDC veut contraindre la Suisse et sa neutralité dans un corset extrêmement rigide. Son «initiative pro-Poutine» renforcerait les autocrates et empêcherait la Suisse de défendre intelligemment ses intérêts dans les conflits.
Au lieu de se cacher derrière de faux motifs de paix et de céder à l'agresseur, comme l'ont fait les abolitionnistes de l'armée du PS et les partisans de Poutine de l'UDC, il faut du courage. Le courage des Libéraux-radicaux de résister à ceux qui prônent une politique d’apaisement. Et le courage du PLR de rendre à nouveau la Suisse sûre. Aujourd'hui et demain : nous défendons sans relâche une armée capable de se défendre, un ordre mondial fondé sur des règles, l'autodétermination de l'Ukraine et la neutralité armée.
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