Cette décision crée une insécurité juridique majeure, car une adoption internationale prend plusieurs années à se concrétiser. De facto, le Conseil fédéral impose un moratoire immédiat sous couvert d’une interdiction future, laissant les familles, les institutions et parfois même les enfants dans l’incertitude totale.
Une motion pour stopper cette interdiction insensée
Les élus PLR du Conseil national siégeant à la Commission des affaires juridiques ont déposé la semaine dernière une motion exigeant que le Conseil fédéral renonce immédiatement à ce projet extrême et disproportionné. Il est impératif de garantir que la Suisse demeure un pays où l’adoption internationale est possible, dans un cadre légal rigoureux mais fonctionnel.
Certes, des erreurs ont été commises par le passé en matière d’adoptions, mais cela ne doit pas conduire à un rejet dogmatique de tout ce qui a permis à des milliers d’enfants de trouver une famille et un avenir. Les adoptions internationales ont eu des effets extrêmement positifs sur les premiers concernés : les enfants eux-mêmes.
A l’inverse, tous les pays de provenance des adoptions ne présentent pas les mêmes lacunes en matière de risques. Une interdiction généralisée serait encore disproportionnée à ce titre.
Le PLR refuse de céder à cette vision réductrice et idéologique qui, au nom d’une suspicion généralisée, pénalise avant tout ceux qui devraient être protégés : les enfants privés de famille.
Le PLR exige que la Suisse reste un pays d’accueil pour les enfants qui en ont besoin.