Logique de gauche au Conseil fédéral : au lieu d'économiser, il menace la prévoyance par de nouveaux impôts

Le PLR s’oppose avec vigueur à l’augmentation de l’imposition des retraits de capitaux dans le deuxième et le troisième piliers.

Peut-on changer les règles en cours de route ? Oui, estime la gauche en voulant taxer davantage les retraits en capitaux de la prévoyance professionnelle et privée. Le fait que le Conseil fédéral envisage effectivement d'inclure cette mesure dans le réexamen des tâches et des subventions comme concession à la gauche est regrettable. Le PLR s’engage contre de nouveaux impôts, de manière systématique pour les intérêts de la classe moyenne qui épargne et défendra le modèle éprouvé des trois piliers dans la prévoyance vieillesse.

Celles et ceux qui épargnent et préparent activement leur retraite assurent avec responsabilité leurs vieux jours. Ils ne doivent pas être pénalisés par la politique. C'est pourtant ce à quoi aboutissent les nouveaux impôts qu’une majorité des sept membres du Conseil fédéral envisage de mettre en place sous la pression du PS. Le PLR s'opposera à toute attaque contre le système des trois piliers et s'engagera de manière systématique pour les intérêts de la classe moyenne.

Notre système de prévoyance vieillesse à trois piliers, qui allie solidarité et responsabilité individuelle, est l'une des valeurs fondamentales de la Suisse. Dans le monde entier, notre pays est jalousé pour ce système. C'est pourquoi le PLR se bat au Parlement pour une AVS financée de manière durable, pour l'extension de la prévoyance professionnelle et pour le renforcement du 3e pilier.

Economiser au lieu de créer de nouveaux impôts

La Confédération a un problème de dépenses et non de recettes. Tous les élus ont le devoir de rétablir l'équilibre de nos finances fédérales sans avoir recours à de nouvelles recettes. Nous appelons les autres partis à soutenir les propositions d'économies du Conseil fédéral plutôt que de décider de nouveaux impôts sur le dos des citoyens. Le PLR s'efforcera, lors de la consultation et des débats parlementaires, d'éliminer le déficit structurel au moyen d'économies afin de protéger le porte-monnaie de la population sans nouveaux impôts.

Renforcer le système des trois piliers au lieu de l'affaiblir

Une alliance entre les électeurs du PS et de l'UDC a déjà imposé cette année la 13e AVS sans en clarifier le financement. Elle a ainsi mis en danger le premier pilier. Ces mêmes partis ont également empêché en septembre une réforme urgente et nécessaire du deuxième pilier, qui aurait permis de mieux assurer les femmes et les personnes travaillant à temps partiel. Il serait dangereux d'affaiblir encore l'épargne effectuée de façon responsable par la population dans le troisième pilier. Les projets du Conseil fédéral mettent à mal le principe de la bonne foi pour celles et ceux qui ont cotisé volontairement dans le 2e ou au 3e pilier au cours des dernières décennies. Ils ne doivent être pas trahis avec l’instauration d’un impôt plus élevé que ce qui leur avait été promis.

C'est la raison pour laquelle le PLR s'engage de manière systématique en faveur du modèle des trois piliers. Il exige que :

- Les personnes ayant des lacunes de cotisation dans le troisième pilier doivent pouvoir les combler ultérieurement. (voir la réponse du PLR à la consultation du 1er mars 2024). Cela renforce la prévoyance de celles et ceux qui n'ont pas eu de compte 3a dans leurs jeunes années, qui n'ont pas pu en trouver les moyens en tant qu'indépendants ou qui n'ont pas pu cotiser faute de revenu soumis à l'AVS (p. ex. maternité ou formation).

- L'introduction de possibilités de retrait partiel des fonds de prévoyance (cf. motion Silberschmidt).

- Les bas revenus doivent également être assurés dans le cadre de la prévoyance professionnelle.

- La redistribution dans la LPP, qui est étrangère au système, doit être stoppée.

- Pour garantir l'AVS, la prochaine réforme doit comprendre des mesures structurelles.

PLR.Les Libéraux-Radicaux – Nous rendons la prévoyance forte !

Cyril Aellen
Florence Bettschart-Narbel
Arnaud Bonvin