Le PLR regrette le non à l'abolition du droit de timbre. Au Conseil national, 120 parlementaires ont voté en faveur de sa suppression et 70 – principalement de gauche – se sont prononcés contre. L'impôt pénalise jusqu'à 80% des petites entreprises et des start-ups, et non pas uniquement les grands groupes, comme le prétend faussement la gauche. L'abolition du droit de timbre aurait renforcé la croissance économique, car il génère des revenus, garantit et crée des emplois. Ce non encourage d'autant plus le PLR dans sa volonté de poursuivre son engagement en faveur de la place économique suisse et de supprimer autant d'impôts inutiles que possible. Prochaine étape : l'impôt anticipé.
Paquet médias : le non renforce l'indépendance des médias
Le PLR s'est opposé au paquet de mesures pour les médias afin de continuer à garantir leur indépendance. Les groupes de médias ont réalisé des bénéfices importants malgré la pandémie. Les médias en ligne et les maisons d'édition à succès n'ont pas besoin d'être financés par des millions d'impôts. L'industrie des médias, comme toute autre industrie, doit être en mesure de vendre ses produits. Pour cela, il faut un modèle commercial performant. Le PLR continuera à s’opposer à des subventions inutiles à l'avenir.
Oui au pôle de recherche suisse et à la santé publique
Le PLR se réjouit du non à l'initiative pour l'interdiction de l'expérimentation animale et humaine. Ce type d’expérimentation est coûteux. Ainsi, lorsqu’une alternative existe et qu’elle permet de répondre aux objectifs de la recherche, elle est privilégiée. Toutefois, il arrive que l’expérimentation animale ou humaine soit la seule possibilité. Les Suissesses et les Suisses ne se sont pas laissés berner par les manœuvres du comité d'initiative et ont veillé, par leur non, à ce que le pôle de recherche suisse préservé et que la qualité du système de santé soit maintenue à un niveau élevé.
La publicité pour le tabac ne cause pas le tabagisme
C'est avec regret que le PLR prend connaissance du oui à l'interdiction de la publicité pour le tabac. Interdire la publicité pour un produit légal est incompatible avec la liberté économique. Chaque personne décide elle-même de ce qu'elle consomme ou non. Ce n’est pas la publicité pour le tabac qui encourage les jeunes à fumer, mais la pression sociale du groupe. L'interdiction de la publicité pour le tabac crée un précédent ; la publicité pour des produits considérés comme nocifs pour la santé (alcool, graisse, sucre, etc.) pourrait à l’avenir être interdite. L'acceptation de l'initiative fait certes entrer en vigueur la loi sur les produits du tabac récemment adoptée par le Parlement, mais elle doit maintenant être adaptée en conséquence.
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