L'ébauche élaborée par la CTT-N était un excellent compromis pour financer la route sur le long terme. Jusqu'à la séance de ce jour, il semblait que le parlement avait trouvé une majorité pour la solution de financement proposée. Pour des raisons incompréhensibles, le PS s'est opposé, avec l'UDC, contre le FORTA. La commission des transports propose maintenant au Conseil national de ne pas entrer en matière. Le PS est une fois de plus le parti qui met des bâtons dans les roues pour la route et ce, pour des raisons purement idéologiques. Il devient ainsi le parti qui s'engage en première ligne pour l'initiative « Vache à lait ».
Le PLR a proposé une solution viable
Les demandes du PLR, qui ont permis d'obtenir un système de financement plus transparent, sans pertes floues de recettes fiscales et qui ont empêché la compensation du renchérissement, ont été acceptées ces derniers mois par les commissions concernées. Elles auraient permis d'allouer plus de moyens financiers à la route et de trouver une solution cohérente reposant sur plusieurs piliers de financement. De plus, elles auraient empêché une dépendance de l'impôt sur les huiles minérales, dont les recettes diminuent sans cesse. Il convient également de rappeler que le PLR s'est investi pour que le FORTA soit traité en même temps que l'initiative vache à lait. Le PS avait aussi refusé cette proposition cohérente.
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