Le PLR a toujours défendu la voie bilatérale et se réjouit donc que le Conseil fédéral ait décidé aujourd’hui de la poursuivre et de la développer. Il n'existe en effet aucune alternative équivalente. L'augmentation de la portée des négociations par le biais d'un paquet de négociations, comme l'a déjà proposé le président du PLR Thierry Burkart en novembre 2021, est très réjouissante. L'application d'une optique sectorielle semble être l'approche la plus prometteuse dans les circonstances actuelles. Il s'agit maintenant d'examiner, dans la suite des négociations, comment une reprise dynamique et sectorielle du droit pourrait être compatible pour la Suisse. Ceci à condition que les intérêts vitaux de la Suisse soient protégés. En ce qui concerne la suite de la procédure, tous les acteurs impliqués sont appelés à faire en sorte que l'évolution des relations avec l'UE soit susceptible de recueillir une majorité tant sur le plan de la politique intérieure que de la politique extérieure. Le PLR s’engagera de manière constructive dans ce processus.
Ne pas mettre davantage en péril les accords bilatéraux
La décision prise aujourd'hui par le Conseil fédéral est une réussite pour les acteurs principaux, notamment le président de la Confédération Ignazio Cassis et la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, qui ont permis de débloquer le dossier avec succès. Cette heureuse nouvelle est toutefois assombrie par la gauche qui met déjà à l'épreuve nos relations avec l'UE à court terme avec le vote sur le référendum Frontex. Ceci provoque ainsi la résiliation de l'accord Schengen-Dublin et met en danger l'ensemble des accords bilatéraux. C'est justement en temps de crise que la coopération Schengen est centrale, car elle sécurise nos frontières, contribue de manière importante à la lutte contre la criminalité transfrontalière et, par conséquent, apporte une contribution centrale à la sécurité intérieure de la Suisse.
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