Nous le voyons à chaque augmentation de prime et à chaque facture de médecin : notre système de santé est trop cher. Avec le financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières, les séjours hospitaliers inutiles sont remplacés par des interventions ambulatoires modernes. Il en résultera une réduction des coûts de la santé de 440 millions de francs par an. Parallèlement, la qualité des soins augmentera et le personnel soignant, dont le besoin est urgent, sera soulagé par la suppression des gardes de nuit superflues. Aux chambres fédérales, cette réforme importante a été soutenue par une large majorité de droite. Cependant, aujourd’hui, les dirigeants de l’UDC se battent main dans la main avec les syndicats contre la réforme et montrent qu’ils s’alignent de plus en plus sur les recettes socialistes.
Contre les citoyennes et les citoyens : PS, UDC et syndicats
De plus en plus souvent, l’UDC préfère, comme le PS, redistribuer l’argent plutôt que de s’attaquer aux coûts. Un tel comportement est dommageable pour tous les contribuables. Nous appelons instamment les forces de droite au sein de l’UDC à faire entendre raison à la direction de leur parti et à rejeter tous les fantasmes de redistribution de la gauche. Sans quoi, la population recevra la facture lors du prochain calcul des primes et des impôts.
Pour des primes abordables : non aux recettes socialistes
Le PLR a présenté un catalogue comportant de nombreuses mesures pour un système de soins de qualité, numérisé et abordable à long terme. La responsabilité individuelle ne doit pas être dictée par des réglementations et une étatisation du système toujours plus nombreux. Il faut au contraire renforcer les modèles d’assurance alternatifs afin de soulager le porte-monnaie de la population au moyen de contrats pluriannuels, franchises plus élevées, approvisionnement intégré, dossier électronique du patient, etc... La suppression des mauvaises incitations est également au centre des préoccupations. Le PLR veut un système de santé qui récompense la qualité et évite les interventions superflues. Par exemple, les médecins et les hôpitaux ne devraient pas gagner plus lorsqu’une opération se déroule mal et entraîne des interventions ultérieures que lorsque l’opération réussit la première fois. Le PLR continuera de s’engager pour un système de soins de qualité et efficace. Nous invitons les partis à étudier nos revendications et à soutenir les interventions correspondantes (23.4003, 23.3857, 24.3591, 24.3580, 24.3210, 24.3158, 23.4177, 23.4131, 23.4130).
Il va de soi que nous soutenons également les autres propositions qui correspondent aux orientations mentionnées.