écrit par Philipp Müller, président du PLR.les Libéraux-Radicaux
Le 9 février de cette année, le peuple suisse a décidé de limiter l'immigration. Il faut accepter cette décision d&eacueacute;mocratique et la mettre en œuvre.
L'initiative populaire visant à introduire un impôt fédéral sur les successions et les donations de 20%, sur laquelle nous voterons en juin 2015, aurait de graves conséquences. Elle est injuste pour les particuliers. Elle est absurde pour les entreprises. C'est un exemple supplémentaire de ces initiatives qui, sous le couvert de grands mots, ont pour seuls résultats de saper la confiance dans nos institutions, de nuire à l'esprit d'initiative et au sens de l'épargne, et de nous mener à l'appauvrissement de tous.
écrit par Jacques Bourgeois, conseiller national FR
Malgré des campagnes de sensibilisation effectuées auprès de la population et les taxes d'élimination anticipée, peu d'améliorations sont observées concernant les déprédations dont sont victimes les lieux publics. Ces dernières sont même en augmentation. Les détritus jetés volontairement à même le sol est l'exemple le plus fréquent et, contrairement à ce que certains peuvent penser, n'est pas un problème exempt de graves conséquences. La carte de visite de notre pays doit être préservée.
écrit par Felix Gutzwiller, conseiller aux Etats ZH
Actuellement, plusieurs pays d'Afrique occidentale – en particulier la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, le Sénégal et le Nigeria – sont touchés par l'épidémie Ebola. Selon les chiffres officiels, 9'200 cas de maladie ont été déclarés en octobre 2014. Il faut craindre que la maladie se propage dans les semaines et mois à venir, non seulement aux USA et en Europe, mais également en Suisse. Le danger ne doit pas être sous-estimé.
Écrit par Jean-René Germanier, conseiller national
Avec son initiative « Halte aux privilèges fiscaux des multimillionnaires », la gauche veut supprimer les forfaits fiscaux dont bénéficient environ 6000 résidents étrangers vivant en Suisse. Ces derniers n'exercent pas d'activités lucratives sur notre territoire et sont déjà imposés sur leur revenu à la source dans d'autres pays. La Confédération leur propose donc un forfait fiscal, un impôt proportionnel aux dépenses qu'ils font en Suisse, ce qui est pour eux plus avantageux et pour les cantons une source de revenus.
Le 13 septembre dernier à Zoug, plus de 1200 membres du PLR venus des quatre coins du pays ont approuvé la stratégie pour le futur de la Suisse. Pourquoi avons-nous besoin d'un tel document? Force est de constater qu'aujourd'hui, notre prospérité est presque inégalée. Mais qu'en sera-t-il demain? La Suisse peut miser sur des acquis tels que le fonctionnement économique et social, le fédéralisme, la démocratie directe, l'Etat de droit fort mais sans excès bureaucratique, le système de milice, un bon système de formation et l'ouverture au monde. Tous ces aspects nous ont amené le bien-être et la prospérité. Le fondement de ce succès réside dans les valeurs «liberté, cohésion, innovation». Et c'est justement de ces valeurs que s'inspire la stratégie pour le futur du PLR avec laquelle nous voulons continuer à écrire cette histoire à succès.
écrit par Philipp Müller, Président PLR.Les Libéraux-Radicaux
Cher Roland Fischer, chers Vert'libéraux
La semaine dernière, vous avez cité une phrase de mon interview dans le «SonntagsZeitung»: «Le PLR doit renforcer son profil écologique.» En plus d'être tout à fait juste, cette déclaration est précisément la raison pour laquelle nous ne soutenons pas l'initiative vert'libérale «TE contre TVA».
Nous avons déjà développé notre profil écologique et fait des revendications concrètes dans le sens d'une politique énergétique et climatique durable: notre initiative parlementaire «Pour un approvisionnement en énergie respectueux de l'environnement et du climat» vise à ancrer dans la Constitution l'approvisionnement énergétique respectueux du climat. En d'autres termes: la réduction des émissions de CO2 est une priorité urgente à nos yeux. Le PLR s'engage pour une utilisation efficace de l'énergie. Par ailleurs, il s'agit de renoncer aux subventions sans but précis et à une taxe sur l'énergie qui coûterait des milliards aux consommateurs et à l'économie.
L'instauration d'une taxe sur l'énergie ne serait certainement pas favorable à l'économie.
L'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) s'accorde de bonnes notes dans l'assainissement de l'AI. Au premier abord, le bilan de l'année 2013 semble positif: des rentrées financières de 9,8 milliards de francs pour des dépenses de 9,3 milliards de francs, soit un bénéfice d'exploitation de quelque 500 millions de francs. Toutefois, ce résultat n'a pu être atteint que grâce à un financement additionnel de 1,1 milliard de francs issu de l'augmentation temporaire de la TVA, limité à 2017, ainsi que grâce à la reprise des intérêts de la dette par la Confédération pour un montant de 200 millions de francs. Sans cet apport supplémentaire, l'AI aurait connu en 2013 un déficit de 800 millions de francs, ce qui prouve qu'après deux ans de mise en œuvre de la révision 6a, l'objectif d'assainir l'AI est loin d'être atteint.