Session d'été (27 mai au 14 juin 2024 )

Couper dans le lard

En 1476, les Confédérés n’en croyaient pas leurs yeux. Dans la petite ville de Grandson, ils avaient battu Charles le Téméraire pour la deuxième fois et s’étaient emparés d’un trésor qui, depuis, est devenu une légende. Selon elle, les soldats se disputaient le butin, faisaient fondre beaucoup de pièces d’argenterie, de bijoux sans toujours reconnaitre leur valeur réelle, tout simplement parce qu’ils ne savaient pas que de telles choses existaient.  

La ministre des Finances Karin Keller-Sutter ne peut malheureusement pas compter sur un nouveau « butin des Bourguignons ». En revanche, dans ce pays, seules les exigences envers le budget fédéral augmentent. Aucun bienfait ne semble trop insignifiant au Parlement pour qu’il puisse encore parler d’un peu d’argent. Il n’y a aucune trace de subsidiarité ni de bon sens.

Cela place la Confédération dans un conflit d’objectifs. Où doit-elle trouver l’argent pour financer ses tâches ? De nouvelles dettes ne sont pas la bonne solution. On peut l’observer actuellement en Europe ou aux États-Unis. En France, l’État doit déjà dépenser plus d’argent pour rembourser la dette que pour l’éducation. De nouveaux impôts nuisent également au pays et réduisent l’incitation au travail ou entraînent la délocalisation des entreprises. La création de soi-disant « fonds spéciaux » dont le centre gauche se fait une spécialité, qui ne servent qu’à contourner le frein à l’endettement, à faire peser des charges sur les générations futures et au final à nuire à notre pays.

Reste l’épargne. La situation devrait ainsi nous pousser à saisir l’occasion pour de se débarrasser du lest superflu et de se poser la question la plus importante : le pays a-t-il besoin de ceci ou de cela ou est-ce simplement un « nice to have » ? Pour savoir comment le PLR entend y parvenir, lisez le rapport de session. Bonne lecture ! 

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