Le Conseil fédéral a annoncé, aujourd'hui, un assouplissement significatif à partir du 6 juin. Ainsi, l'interdiction des réunions sera portée de cinq à trente personnes, les événements familiaux et sportifs seront à nouveau possibles, et les groupes de plus de quatre personnes seront autorisés dans les restaurants. La population retrouvera un nouveau pan de liberté. Nous saluons également le souhait du Conseil fédéral de passer d'une situation "extraordinaire" à une situation "spéciale", conformément à la loi sur les épidémies. Ce sont des étapes importantes vers un retour à la normalité. Mais pour de nombreuses entreprises et la population suisse, la sécurité de planification demeure faible, ce qui, compte tenu de l'inévitable récession, constitue un poison pour l'emploi et notre prospérité. C'est la raison pour laquelle nous demandons de nouveaux assouplissements significatifs des restrictions induites par le coronavirus à partir du 6 juillet – y compris la levée des règles de distanciation. Cela n’est, bien entendu, possible qu'à condition que les chiffres relatifs aux infections restent bas au cours des six semaines qui nous séparent de cette date. Nous demandons, par ailleurs, au Conseil fédéral qu’il indique dans quelles conditions les assouplissements seront possibles. C'est le seul moyen de créer une sécurité de planification et d’en finir avec le puzzle de mesures liées au déconfinement qui a prévalu jusqu’à maintenant. En attendant, il serait probablement plus efficace de lister les activités interdites plutôt que celles autorisées afin d'éviter toute confusion supplémentaire.
Des frontières ouvertes pour une reprise économique – Non à l’initiative de résiliation
Nous nous réjouissons vivement de voir la liberté de voyager rétablie dans l'ensemble de l'espace Schengen à partir du 6 juillet. Nous saluons également l'assouplissement des restrictions d'entrée à partir du 8 juin. Grâce à la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, les entreprises suisses pourront à nouveau engager des travailleurs de l'espace UE/AELE et d’États tiers, dont elles ont urgemment besoin, pour autant qu’elles n’en trouvent pas en Suisse. Ainsi, les entreprises auront enfin la possibilité de faire des investissements et de lancer de nouveaux projets. Notre économie, hautement compétitive, dépend des meilleurs travailleurs du monde entier, qui garantissent la prospérité et l'emploi en Suisse. Raison de plus pour voter NON le 27 septembre 2020 à la dangereuse initiative de résiliation, dont l’objectif est de mettre fin à la voie bilatérale pourtant fructueuse. Une récession est loin d’être le bon moment pour se lancer dans des expériences dangereuses.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.
