Après deux années au cours desquelles le budget fédéral a été marqué par des dépenses élevées liées au Covid-19, le budget 2022 sera également marqué par des coûts imprévus dus à l’évolution de la pandémie. En effet, certains postes du compte de résultat, tels que les coûts directs liés à la lutte contre la pandémie (tests, vaccins, médicaments, etc.) et les coûts indirects (indemnités APG, chômage partiel, etc.), rendent difficile une vue d'ensemble de la situation actuelle des finances fédérales. Trois ajouts tardifs du Conseil fédéral colorent le budget 2022 en rouge foncé. En outre, il est très préoccupant de constater que l'administration ne cesse de générer de nouvelles dépenses et qu’elle les fait croître sans arrêt.. C'est pourquoi le PLR poursuit son engagement pour le maintien du frein à l'endettement, qui reste l'instrument le plus fiable dans toutes les situations, surtout lorsqu’une crise frappe durement notre pays. D'ailleurs, les partis qui veulent réintroduire les tests gratuits seraient responsables de deux milliards de francs supplémentaires. Au regard de la gestion de la pandémie et de la situation financière, il s'agit d'une utilisation totalement irrationnelle des ressources.
Non au doublement
La situation actuelle des finances fédérales est tendue, mais la Commission de politique extérieure du Conseil national souhaite néanmoins doubler la contribution à la cohésion de certains États de l'UE. Elle demande donc près d’un milliard supplémentaire pour les dix prochaines années, soit environ 100 millions de francs par an. Le groupe parlementaire libéral-radical s'est prononcé hier contre le doublement de la contribution à la cohésion.
Le PLR poursuivra son engagement au sein des deux chambres pour une utilisation parcimonieuse des fonds publics et pour le maintien systématique du frein à l'endettement.
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