Cette politique ne profite pas aux retraites des générations futures. Bien au contraire, ce théâtre politique à bien courte vue défend des intérêts partisans et électoralistes. Le PLR a refusé de participer à cette mascarade et a soutenu les solutions raisonnables élaborées par le conseiller fédéral Didier Burkhalter. Elles auraient permis de réaliser, sans attendre, des économies annuelles de 400 millions qui auraient soulagé l’AVS en alignant l’âge de la retraite des femmes sur celui des hommes. Parallèlement, la révision aurait pu consacrer une somme de 400 millions pour la retraite anticipée des personnes à faibles revenus.
Une réforme ne peut aboutir sans compromis. Le PLR l’a compris, il est temps que tous les partis qui se prétendent gouvernementaux le comprennent aussi.
La conseillère nationale Martine Brunschwig Graf déclare:
« C’est un bien triste jour pour l‘AVS, cette assurance sociale à laquelle sont attachés tous les citoyens. Pour des raisons électoralistes, les socialistes et l’UDC ont refusé une révision indispensable et pris le risque de menacer les rentes des générations futures. Il faut remettre l’ouvrage sur le métier, mais il faut surtout que les partis gouvernementaux assument leurs responsabilités, y compris en période électorale. »
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