Le signal envoyé par la population le 9 février est clair, une immigration avec plus de 80'000 personnes par an est trop élevée. Contrairement au reste de l'Europe, qui doit faire face à la crise économique, le chômage n'a pas augmenté en Suisse. Les entreprises recrutent des travailleurs étrangers, faute de candidats à l'intérieur du pays. 58 pourcents des travailleurs issus de l'UE/AELE sont hautement qualifiés et diplômés d'une université ou d'une Haute école.
Nous devons faire face aux inconvénients éventuels, que les entreprises peuvent rencontrer dans le futur suite à la limitation de l'immigration de la main-d'œuvre qualifiée en provenance des pays membre de l'UE et de l'AELE, par des réformes économiques. Le PLR maintient ses exigences pour un programme de réformes et pour la mise en place d'une politique migratoire rigoureuse mais juste. Le Conseil fédéral doit rapidement établir des mesures pour renforcer le potentiel de main-d'œuvre indigène (14.3465). Des mesures sont également nécessaires pour la mise en place des procédures d'asile accélérées pour les ressortissants d'Etats sûrs (14.3464), ainsi que l'amélioration du pilotage de l'immigration en provenance d'Etats tiers (14.3463).
Les mesures d'accompagnement fonctionnent, pas de renforcement !
Les chiffres confirment le rapport du Seco de mai dernier qui montre que les mesures d'accompagnement fonctionnent. Un renforcement est donc inutile. Seul 1,1% des travailleurs concernés par les conventions collectives de travail (CCT) ont un salaire inférieur à ce qui est annoncé. Après l'échec retentissant du vote concernant la mise en place d'un salaire minimum, la demande de la gauche concernant l'extension du champ d'application des CCT est doublement nulle, le Conseil fédéral devrait l'avoir compris. Notre facteur de succès est un marché du travail libéral.
Si la Suisse veut continuer sa croissance économique, il n'y a qu'une seule solution : une meilleure utilisation de la main d'œuvre nationale. La conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter l'exigeait déjà en juin 2013 avec un postulat (13.3382). Le PLR.Les Libéraux-Radicaux veut renforcer l'initiative visant à combattre la pénurie de personnel qualifié lancée par le conseiller fédéral Johann Schneider-Amman déjà en 2011 et veut une prise de responsabilité de la part des entreprises. Il faut privilégier la voie libérale et non de nouvelles lois et régulations.
Les femmes et les seniors doivent pouvoir travailler plus longtemps
Une meilleure conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle doit permettre aux femmes qualifiées de continuer à travailler. Le PLR a présenté ses exigences à ce sujet en juin 2012 dans un papier de position. Les seniors doivent pouvoir travailler jusqu'à la retraite et même au-delà si cela est souhaité. Pour faciliter cela il faut un âge de la retraite et une entrée en retraite flexibles. Le PLR a présenté ses propositions concernant un âge de la retraite flexible – par amour de la Suisse.
Contacts:
Philipp Müller, président du PLR.Les Libéraux-Radicax, 079 330 20 79
Jean-René Germanier, conseiller national, 079 628 66 20
Karin Keller-Sutter, conseillère aux Etats, 071 244 18 84
Pia Guggenbühl, cheffe de la communication, 079 566 60 10
Aurélie Haenni, porte-parole Romandie, 079 315 78 48