En mai, nous nous prononcerons sur la poursuite ou l’abandon de la voie bilatérale. L’initiative des milieux conservateurs exige la fin de la libre circulation des personnes, ce qui mettra un terme aux Bilatérales I. Aujourd’hui, à l’heure de lancer la campagne contre l’initiative de résiliation, notre conseillère fédérale Karine Keller-Sutter a souligné que si elle présente des similitudes avec celle sur l'immigration de masse acceptée de justesse en 2014, elle implique des conséquences tout autres pour notre pays. En effet, l'initiative de limitation va beaucoup plus loin. Si les accords bilatéraux I devaient être abandonnés, les entreprises suisses, en particulier les PME, perdraient l'accès direct à leur marché le plus important et deviendraient moins compétitives. En 2018, 52 % de toutes les exportations de biens de la Suisse étaient destinées à l'espace européen, et 70 % de toutes les importations de biens provenaient de l'UE. Les pertes se chiffreraient en milliards de francs pour l’économie suisse et en milliers d’emplois.
Pas d’immigration incontrôlée
Contrairement à ce que prétendent les initiants, l'immigration en provenance des pays de l'UE a fortement diminué ces dernières années. La libre circulation des personnes ne signifie donc pas une immigration incontrôlée : les citoyens de l'UE viennent en Suisse parce qu'ils ont un contrat de travail, un emploi. Ils sont, en moyenne, bien qualifiés et contribuent de manière significative à la prospérité de notre économie.
Au cours des prochains mois, le PLR se mobilisera et combattra vivement cette initiative qui met en péril la prospérité et la sécurité de la Suisse.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.