Comme exposé dans notre papier de position de janvier 2018, nous soutenons l’aide indirecte à la presse au travers de la réduction du coût de la distribution postale. Contrairement à un financement direct, il n’est lié à aucun critère de contenu, ce qui garantit l’indépendance de la presse. Nous sommes également prêts à discuter d’une augmentation temporaire de ce type de soutien durant cette difficile phase de transition. Nous ne voyons, en revanche, pas l’intérêt d’octroyer une aide directe aux médias en ligne. Un tel soutien direct – peu importe son montant – crée un lien financier à l’égard de l’Etat et nuit à l’indépendance des médias. Le marché des médias en ligne est certes difficile, mais il garantit une grande diversité. Une intervention étatique n’est pas justifiée.
Il est grand temps de parler du service public
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a renoncé, aujourd’hui, à mettre en place une loi sur les médias électroniques comme promis et s’est prononcée en faveur du paquet de mesures évoqué ci-dessus. Il serait grand temps d’avoir enfin une discussion de fond sur le service public. Le mandat de la SSR doit, en effet, être défini de manière plus précise. Ses activités en ligne, entrant en concurrence avec les médias privés, devraient être restreintes. Le PLR a déjà demandé ce débat avec insistance dans le cadre de l'initiative No-Billag, mais également dans sa réponse à la consultation portant sur la loi sur les médias. Afin de soutenir les médias dans cette phase difficile de bouleversements, des mesures structurelles sont nécessaires, en plus de l’aide indirecte aux médias. Le PLR les a énumérées dans son papier de position « Plus de marché pour le paysage médiatique suisse ».
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