Le PLR s'engage pour une législation sur les armes libérale, dans le respect des traditions suisses – mais aussi pour une application pragmatique de la directive sur les armes. Grâce au PLR, une avancée a pu être obtenue à la mi-mai dans la Commission de la politique de sécurité du Conseil national – avancée qu’il s’agit désormais d’obtenir au Conseil national. L'arme d'ordonnance n'est pas considérée comme « arme interdite ». La solution proposée se veut conforme à Schengen, assure une application non bureaucratique et pragmatique de la directive et tient compte des traditions suisses. Schengen/Dublin n'est ainsi pas compromis. Ces accords permettent à notre pays de profiter d'une coopération policière et judiciaire et d'un échange d'informations (SIS), ils sont donc essentiels à la sécurité intérieure de la Suisse et de l'Europe. A sa première séance de session d’été, le groupe libéral-radical a décidé de soutenir sans équivoque l’application de la directive européenne sur les armes. Les durcissements demandés par la gauche ne renforcent pas la sécurité de la population, mais encouragent inutilement un éventuel référendum, compromettant au passage l’accord Schengen essentiel à notre pays. Le PLR rejette ces durcissements avec fermeté.
Non unanime à l’initiative « contre le mitage » et à son contre-projet jugé inutile
La demande principale de l’initiative « contre le mitage » au profit d’une meilleure densification intérieure a déjà été remplie grâce à l’application de la première étape de la révision de la LAT, sur laquelle la population a déjà voté. De plus, l’initiative n’apporte aucune réponse aux problèmes les plus importants concernant l’aménagement du territoire. Au contraire, elle réduit un peu plus les moyens octroyés aux cantons leur permettant justement d’agir contre le mitage et d’offrir une solution aux défis qu’ils rencontrent, conformément à la demande. L’initiative est trop rigide : elle demande une interdiction effective de créer de nouvelles zones à bâtir. De plus, Pour ces raisons, le groupe a décidé de dire non à l’unanimité à l’initiative populaire. Il rejette également à l’unanimité le contre-projet proposé par une minorité à la Commission.
Liberté, Cohésion et Innovation – par amour de la Suisse.