Au sein du groupe parlementaire libéral-radical, il existe différents les points de vue concernant la règlementation actuelle régissant les médias et le plus grand opérateur de médias, la SSR. Les avis se rejoignent cependant majoritairement sur le fait que le financement via la redevance de réception doit être maintenu. Particulièrement en vue des nombreux radio- et télédiffuseurs locaux et régionaux, qui profitent également de cette redevance, la suppression du modèle actuel serait inadéquate et mettrait en danger la diversité médiatique en Suisse. Une grande majorité du groupe parlementaire refuse donc l'initiative pour la suppression des redevances radio et télévision (initiative « No Billag »).
Pour un changement de système digne de ce nom
Le PLR a soutenu à plusieurs reprises la transition d'un système de subventions vers un système d'incitation. Cela doit se faire sous la condition que tous les systèmes de subvention soient supprimés et que la taxe d'incitation soit limitée à des objectifs de politique climatique. Dans notre motion « Avenir de la politique en matière d'énergie et de climat. Révision des systèmes existants », nous exigeons un système d'incitation pur et refusons également les taxes d'incitation dédiées. Le système incitatif en matière climatique et énergétique (SICE) présenté par le Conseil fédéral ne prend cependant pas ces objectifs en compte. L'effet incitatif du SICE n'a jamais pu être prouvé. En revanche, il menace de désavantager la compétitivité économique. Il est important pour le PLR de supprimer les subventions à court terme. Egalement, des mesures vers une redéfinition du marché électrique doivent être prises, afin de permettre à nouveau les investissements dans les centrales électriques. Un des modèles pourrait consister en des mécanismes de marchés des capacités. Pour ces raisons, le groupe parlementaire a décidé à l'unanimité de ne pas entrer en matière sur le système incitatif en matière climatique et énergétique.
Saisir les chances de la numérisation : e-ID
Une motion du groupe parlementaire libéral-radical exige que le Conseil fédéral assure l'interconnexion, l'utilisation et l'implémentation de l'identité électronique avec la loi sur l'e-ID. « Afin qu'une telle solution profite efficacement aux consommateurs, l'interopérabilité des systèmes et leur utilisation polyvalente doivent être centrales », dit Marcel Dobler, conseiller national saint-gallois. De même, le potentiel de l'identité électronique est très important pour la suppression de la bureaucratie. Pour cela, il est important que la collaboration entre l'administration et les acteurs privés soit réglée de manière claire. « La Suisse est sur la bonne voie avec l'e-ID proposée, mais n'est tout de même pas un précurseur, car de nombreux autres pays l'ont d'ores et déjà introduit pour leurs citoyens », selon Christian Wasserfallen, conseiller national bernois et vice-président du PLR.Les Libéraux-Radicaux. Si ces exigences sont mises en œuvre, alors une réelle valeur ajoutée pourra être créée pour la Suisse et une loi inutile sera empêchée.
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