« Grâce à la rapidité de l’action du Conseil fédéral et principalement de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, une catastrophe financière qui aurait eu des répercutions graves pour le pays, les citoyens, les PME mais également au plan international, a pu être évitée. Grâce à cette décision, de nombreuses PME ont pu continuer à fonctionner et les salaires peuvent être payés. » a déclaré le chef du groupe parlementaire Damien Cottier. Dorénavant, il est nécessaire que les responsabilités soient tirées au clair et que des mesures soient prises.
Le groupe libéral-radical (RL) s’engage pour des mesures visant à faire la lumière sur la situation et à éviter que la méga-banque créée ne devienne un risque massif pour la Suisse.
Nos revendications :
- Le PLR demande que la Confédération crée les conditions nécessaires pour que la banque centrale suisse du Credit Suisse puisse continuer à fonctionner de manière autonome. Les premières mesures à cet effet doivent être prises dès la fin de la reprise par l'UBS. Le PLR veillera à ce qu'une intervention soit déposée.
- La Suisse a besoin d'une nouvelle stratégie pour sa place financière afin de limiter les risques d'une méga-banque pour l'économie nationale. Une UBS, avec un bilan total de 1,5 billion de francs, est trop grande pour la Suisse.
- De plus, le groupe libéral-radical a confirmé sa volonté de demander la tenue d’une session extraordinaire et, à ce stade, il n’exclut pas la nécessité de mettre sur pied une Commission d’enquête parlementaire (CEP) afin d’établir toutes les responsabilités liées à cette crise.
- Le groupe libéral-radical demande que les responsables soient tenus de rendre des comptes et qu'aucun bonus ne leur soit versé (sur la base de l'article 10a de la loi sur les banques).
Revoir le point de presse du 20 mars 2023
PLR.Les Libéraux-Radicaux – avancer ensemble