Aujourd’hui, lors de sa première séance, le groupe s’est penché sur la composition du Conseil fédéral. Il recommande à l’unanimité la réélection des sept conseillers fédéraux. Rien ne justifie, pour l’heure, la non-réélection d’un membre du collège gouvernemental. Bien que nous ne soyons pas systématiquement d’accord avec les positions qu’ils défendent, nous réélisons néanmoins tous les conseillers fédéraux. L’argument des convictions politiques divergentes ne suffit pas à motiver une non-réélection. La stabilité est le secret de la réussite de la Suisse – cela vaut aussi, et surtout, pour le Conseil fédéral. Cette stabilité assure un horizon décisionnel sur le long terme à chacun des sept membres. La Suisse en tire parti, comme en atteste le succès de notre pays. La Suisse ne veut pas de conseillers fédéraux perpétuellement en campagne.
Une revendication claire de la part du PLR
Le PLR a clairement droit à deux sièges au Conseil fédéral. Il constitue le troisième parti au niveau national et reste le parti le plus fort en Suisse romande. En fonction des résultats des seconds tours, son groupe au sein du Conseil des États sera le plus fort ou le deuxième plus fort. Par ailleurs, aucun autre parti ne dépasse le PLR au sein des parlements cantonaux. Véritable parti populaire, nous sommes présents aussi bien dans les villes, que dans les agglomérations et les campagnes – une prouesse dont nous seuls pouvons nous targuer. Ce rôle de parti populaire demande des positions claires et fortes dans les domaines politiques les plus divers. Le PLR est un pôle libéral qui se doit d’être dûment représenté au sein du Conseil fédéral.
Les bilans d’Ignazio Cassis et de Karin Keller-Sutter, légitiment clairement les deux sièges libéraux-radicaux au sein du Conseil fédéral. Le ministre des affaires étrangères a, après des années d’incertitude, enfin mis sur la table un accord-cadre. Il a également réorienté l’aide au développement et renforcé les bons offices de la Suisse. La ministre de la justice a, de son côté, obtenu un brillant résultat lors de la votation sur la directive sur les armes. Elle s’engage pour davantage de sécurité, que ce soit par le biais de la loi sur les profils ADN ou encore par des mesures de prévention contre le terrorisme. Les vives attaques de la gauche prouvent que tous deux mènent une politique efficace et libérale – et qu’ils font bouger les choses.
Non aux décisions politiques hâtives
Nous prenons acte du succès des Verts au Conseil national. Il est tout à fait possible de modifier la formule magique – cela s’est d’ailleurs déjà produit par le passé – mais la précipitation est mauvaise conseillère. Les Verts devront prouver, au cours de la législature à venir, qu’ils sont à même de mener une politique capable de réunir – et de confirmer leurs résultats. Le PS et l’UDC ont, eux aussi, dû franchir cette étape. L’attaque des Verts n’est, à ce stade, pas justifiée. Le groupe libéral-radical ne procèdera, par conséquent, à aucune audition des candidats que proposeront les Verts.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.