Les comptes de la Confédération ont été bouclés pour la huitième année consécutive avec un excédent. Cependant, le résultat positif est uniquement dû à des dépenses plus basses et des recettes plus élevées que prévu au budget. Les bases pour les années à venir ne sont pas suffisantes.
Pour le PLR, ce n'est pas un signal en faveur de comptes équilibrés, d'autant plus que la dette s'élève encore à 111 milliards de francs.
Il faut une réduction durable des dépenses
Il y a toujours plus de tâches fédérales qui exigent de nouveaux impôts et limitent la marge de manœuvre de la Confédération. Face à cette situation, le PLR exige une réduction durable de l'augmentation des dépenses. Ainsi, la marge de manœuvre créée devrait être suffisante pour que les projets indispensables tels que la réforme de l'imposition des entreprises puissent être financés sans augmentation ou introduction d'un nouvel impôt.
Même si en comparaison internationale, la Suisse se porte bien, il y a des lacunes dans les principaux domaines de dépenses. Concrètement, les dépenses sociales, comme l'AVS, doivent être munies de mécanismes d'intervention pour contrôler les dépenses. A ce propos, le PLR exige depuis plusieurs années des mesures pour contrer ces effets car les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain.
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