Avec son initiative, la Jeunesse socialiste attise la lutte des classes. Une fois de plus, elle présente une initiative jusqu’au-boutiste qui divise inutilement une Suisse prospère, en déformant la réalité d'une manière extrêmement populiste. Il existe, aujourd’hui déjà, une redistribution marquée dans le système fiscal : 10 % des contribuables aux revenus les plus élevés paient 78 % des recettes fiscales suisses. Le pourcentage le plus élevé, contre lequel la JS a ouvert la chasse, rapporte à lui seul 40 %. En comparaison internationale, les avoirs sont déjà très fortement taxés en Suisse en ce qui concerne le travail. Une imposition plus élevée des revenus du capital rendrait la Suisse moins attrayante, aurait des effets négatifs sur la création de richesse et réduirait donc le capital disponible par travailleur dans l'économie à moyen terme. Cela aurait des conséquences négatives, notamment pour les salariés.
De nombreuses start-up et PME sont touchées
Il est acquis que cette initiative aurait des conséquences dévastatrices, en particulier pour les PME organisées en sociétés anonymes, et entraînerait une augmentation significative des impôts pour les personnes concernées. A titre d’exemple, l'imposition partielle des dividendes a été créée pour soulager les entreprises familiales de la double imposition. Les start-up seraient également touchées, car cette charge fiscale élevée les priverait de fonds. Dans la période que nous traversons, une aide s’avère vitale pour les PME.
La JS piétine la cohésion sociale
Au lieu de monter les différentes couches de la population les unes contre les autres au nom de la pure idéologie socialiste, nous devrions nous concentrer sur les forces de la Suisse et sur sa cohésion. La Suisse reste le pays européen où la répartition des revenus avant impôts et pensions alimentaires, et encore plus après, est la plus équilibrée. Nous le devons à une place économique attrayante et à un excellent système de formation. Le PLR continuera à soutenir ces investissements prometteurs. Et s'efforcera de faire en sorte que la population rejette cette initiative populiste, comme elle a déjà rejeté d'autres revendications socialistes telles que les droits de succession, le salaire minimum, l'initiative 1:12 et les six semaines de vacances aux frais de l’employeur.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.
