L'initiative 1:12, qui prévoit de plafonner les hauts salaires des dirigeants les mieux payés de Suisse afin de soi-disant garantir une certaine égalité entre les salariés aurait des conséquences économiques désastreuses. Pour le PLR, une intrusion de l'Etat dans le système de politique salariale menace les libertés des entrepreneurs ainsi que le partenariat social. Pire encore, le fait de limiter les salaires d'une minorité n'augmentera pas ceux des salariés les moins bien lotis, mais augmentera le risque de suppression de leur poste de travail. Au final, seule la classe moyenne se retrouverait à payer les pots cassés ! Il ne faut pas oublier que ce sont les hauts salaires qui garantissent la santé de nos assurances sociales, à travers leurs cotisations.
Les Jeunes socialistes défendent, conformément au programme du parti, la suppression de l'économie de marché, de la propriété et de l'entreprenariat. L'initiative 1 :12 fait un grand bond dans cette direction. Il y a 50 ans, la proposition des jeunes socialistes auraient été associée à la politique du « Grand Bond en avant » de Mao. Alors que le gouvernement chinois tend vers plus d'économie de marché pour renforcer la classe moyenne, voilà qu'en Suisse, la jeunesse socialiste veut détruire le modèle libéral à succès. Le PLR combat cette proposition. Un Non à l'initiative 1 :12 est également un Non à la vision d'économie planifiée des Jeunes socialistes.
Un cadeau empoisonné pour les familles au revenu modeste
La déduction fiscale exigée par l'UDC à travers son initiative « pour » les familles prétend elle aussi à rétablir une égalité entre les différents modèles familiaux. En proposant un tel avantage en guise de reconnaissance du travail bénévole des mères au foyer, l'UDC crée une nouvelle inégalité, puisqu'il s'agit de déduire des frais inexistants. Cela discriminerait les différents modèles familiaux au profit du modèle de famille dit traditionnel.
Conscient de la nécessité de valoriser le travail volontaire, le PLR condamne une initiative qu'il juge perverse et inégalitaire. La classe moyenne devrait assumer les conséquences de cette initiative qui représente une perte en recette fiscales de 1.4 milliards de francs. Comment financer ? Par des hausses d'impôts ? Le PLR dit non à cette initiative qui crée des nouvelles inégalités – par amour de la Suisse.
Contacts:
Isabelle Moret, vice-présidente, 079 332 08 23
Carmen Walker-Späh, présidente PLR Femmes, 079 575 67 66
Stefan Brupbacher, secrétaire général, 079 789 13 81
Claudine Esseiva, secrétaire générale PLR Femmes, 078 801 99 99
Aurélie Haenni, porte-parole romande, 079 315 78 48