La Gauche et l’UDC sabotent la position suisse dans la négociation pour un siège au sein de la direction de l’organisation
Le Fonds monétaire international (FMI) joue un rôle crucial dans la lutte contre la crise monétaire qui secoue l’Europe. La Suisse siège au sein du Conseil d’administration du FMI. Ce rôle important implique des responsabilités pour la Suisse, responsabilités qu’elle ne peut assumer en raison d’une alliance contre-nature entre le PS, les Verts et l’UDC. La Gauche veut lier le crédit du FMI à l’augmentation de l’aide au développement. La droite extrême, quant à elle, refuse le prêt par principe et souhaite réduire l’aide au développement; ensemble, ils ont bloqué deux projets d’arrêté au sein de la commission de politique extérieure depuis novembre 2009. Les autres Etats membres du FMI doivent se prononcer d’ici la fin de l’année sur l’augmentation des moyens du FMI. Ceux-ci ne peuvent être mis en œuvre qu’avec l’accord de tous les pays concernés. Le danger est grand que la Suisse soit tenue pour responsable d’un blocage de fait des crédits en raison du retard qu’elle prend sur le calendrier prévu. Les Etats qui contestent le siège suisse au sein du Conseil ne manqueront pas d’utiliser ce manquement de la Suisse. Ainsi, cette alliance sabote la position suisse dans une négociation délicate et constitue une démarche irresponsable et contraire aux intérêts de notre pays !
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