Seule la reconnaissance par l’UE des réglementations boursières suisses comme étant équivalentes par rapport à sa propre réglementation permet aux banques de l’UE d’également pouvoir traiter les titres de la bourse suisse à l’avenir. Il y a beaucoup d’enjeux pour les bourses suisses étant donné qu’une partie substantielle de l’ensemble du volume des transactions provient de négociants de l’UE. En clair, le volume de transactions de la bourse suisse pourrait être fortement réduit. Cela est un coup dur pour les entreprises cotées en Suisse, pour la place financière suisse et au final pour la place économique suisse dans son entier.
Remise en question de l’approbation du PLR à la contribution à la cohésion
Pour le PLR, il est évident que l’UE a manqué une occasion de réaliser les démarches nécessaires à la normalisation des relations bilatérales avec la Suisse. Ceci aurait englobé une reconnaissance illimitée dans le temps de l’équivalence des réglementations boursières et aurait créé de la sécurité juridique. Avec la politisation de cette question technique, Bruxelles emprunte le chemin de la confrontation. Le PLR a déjà clairement dit en novembre que le milliard de cohésion faisait partie de la relation de partenariat entre la Suisse et l’UE. Si l’UE n’est pas prête à normaliser les relations, il n’y a plus de raison de poursuivre le milliard de cohésion. L’approbation du PLR à la contribution à la cohésion est ainsi remise en question. Une démarche plus décidée de la part du Conseil fédéral à ce propos aurait été souhaitable. Le PLR salue néanmoins le fait que le Conseil fédéral fasse avancer notre demande de longue date concernant l’abolition des droits de timbre. Cela permettra le renforcement de la place financière suisse.
Donner une nouvelle base aux bilatérales et assurer l’accès au marché
Il apparaît que la Suisse a besoin d’une nouvelle base pour les accords bilatéraux avec l’UE. C’est pour cela qu’il est demandé au Conseil fédéral de rechercher d’ici au printemps 2018 un chemin praticable et rempli de confiance et de présenter la manière dont il conçoit les relations futures avec l’Union européenne. C’est de cette manière seulement que les tentatives de chantage pourront être évitées à l’avenir. Le Conseil fédéral est chargé de faire des propositions, afin d’assurer à l’économie suisse une sécurité juridique et un accès au marché à long terme.
Parallèlement, le PLR est d’avis qu’une politique d’isolement ne représente pas une option, puisque l’accès au marché garantit nos places de travail et la prospérité pour tous les Suisses de notre pays.
Liberté, Cohésion et Innovation – par amour de la Suisse.