Notre pays fait face à ce qui semble être son plus grand défi depuis la Seconde Guerre mondiale. La propagation rapide du virus pourrait augmenter considérablement le nombre de cas de soins intensifs et provoquer ainsi une surcharge des services de santé. Le Conseil fédéral a notamment décidé, aujourd’hui, de fermer toutes les écoles et de restreindre sévèrement le trafic frontalier avec l’Italie. Les travailleurs frontaliers et les marchandises peuvent toutefois toujours traverser la frontière. Il n’est donc pas question d’une fermeture complète de la frontière, qui entraînerait une situation chaotique en Suisse. Le PLR soutient pleinement ces mesures, qui se justifient pour des questions d’intérêt public afin de préserver la santé de la population et en particulier des groupes à risque. Nous demandons, cependant, que des services de garde suffisants soient mis en place pour les enfants en âge d’aller à l’école primaire, afin de soulager les parents dont le travail est actuellement indispensable.
Agir de manière responsable – pour soi et pour la société
En tant que citoyens, nous devons à présent faire face à cette situation extraordinaire, en prenant ensemble nos responsabilités et en faisant preuve de solidarité, non seulement dans notre intérêt, mais surtout dans celui de la société. La population est appelée à se conformer aux mesures des autorités. Les querelles politiques et idéologiques n’ont pas leur place dans cette crise. Nous devons plutôt nous concentrer sur la protection à court terme de la population et discuter des leçons à tirer sur le long terme. La question se pose de savoir comment nous pouvons protéger les personnes et les emplois contre de telles crises dans un monde globalisé. Nous remercions de tout cœur tous celles et ceux qui, chaque jour, travaillent dur, dans les conditions difficiles, dans le domaine des soins de santé, ainsi que dans d’autres domaines sévèrement touchés.
Une base économique solide confère à la Suisse une marge de manœuvre
Les coûts de ces mesures pourront s’élever à plusieurs milliards de francs pour la société civile et l’économie. Par rapport à d’autres pays, la Suisse est, toutefois, mieux à même de faire face à la situation actuelle pour des raisons évidentes liées à la gestion prudente, au cours des dernières décennies, de notre économie, du budget national et de la dette. Une fois de plus, le frein à l’endettement porte ses fruits. Les mesures économiques à court terme adoptées, aujourd’hui, par le Conseil fédéral sont essentielles et justes. Nous demandons un soutien ciblé et limité dans le temps pour les entreprises touchées par les restrictions et qui ont des difficultés à payer les salaires de leurs employés. Nous nous opposerons, en revanche, clairement à toute dépense illimitée, distribuée selon le principe de l’arrosoir.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.