Un paramètre qui lie ces trois valeurs, c'est la stabilité politique. Si le consensus est un paramètre de réussite pour les trois sujets précités, le principe du dialogue entre chaque acteur de la société est fondamental.
Par l'ampleur des défis qui se poseront aux prochaines générations (énergies, démographie, environnement, maintien de la prospérité, immigration, etc.), il faut à la Suisse un équilibre politique entre les intérêts économiques et sociaux. Le refus du consensus nous conduit à l'isolement. En effet, la diversité des opinions et le respect des uns et des autres nous assurent prospérité, innovation et stabilité.
Aussi, face aux incertitudes, il s'agit de préparer l'avenir. La Suisse, c'est certes une Suisse généreuse, trop pour certains, pas assez pour d'autres. Pour ce qui me concerne, je m'investis et je travaille pour que la Suisse innove et se développe, sans complexes, dans une Europe et un monde fragiles.
Si nous sommes aujourd'hui dans une situation privilégiée, si la Suisse occupe une place économique et sociale stable, et même prospère, nous le devons aux visionnaires du passé. Sachons conserver et développer cet esprit d'entreprise, soyons le Parti de l'innovation pour la Suisse d'aujourd'hui et de demain.
Une bonne décision politique est comme la Maison Suisse ; il a toujours été plus difficile et plus long de la construire que de la détruire.