Le PLR est pour l'instant le seul parti à s'engager clairement à maintenir des relations bilatérales avec l'Europe. L'aile radicale de l'UDC vise l'isolation alors que pour le PS, c'est l'adhésion qui est au programme. Il faudra trouver du soutien tant auprès du PDC que de l'aile modérée de l'UDC pour soutenir le Conseil fédéral dans sa volonté de trouver une solution réaliste avec nos partenaires européens. Pas si simple.
Notre salut sans aucun doute passera par des conditions-cadres libérales. L'abandon du taux plancher est là pour nous le rappeler. Plusieurs propositions de la gauche, bureaucratiques, étatiques, voire protectionnistes comme toujours, devront être combattues et balayées : l'impôt fédéral sur les successions et les donations, l'augmentation de taxes sur l'énergie, révision de la loi de la SA. Nous nous opposerons aussi à toute politique salariale de l'état qui doit rester aux mains des partenaires sociaux.
En bref, le message est clair, nous devons remporter clairement les élections fédérales de cet automne, car sans majorité claire, il nous sera bien difficile de défendre l'économie forte dont la Suisse a besoin.