Les dégâts sont importants et les nouvelles annonces du Conseil fédéral ne vont clairement pas améliorer la situation, bien au contraire. Des mesures doivent être prises afin d’endiguer la pandémie, c’est une évidence, mais il importe également d’apporter rapidement un soutien aux secteurs touchés. Notre pays a les moyens de sauver son tissu économique et doit se les donner. Les dédommagements doivent être versés dans les plus brefs délais.
Cela fait plusieurs mois que restaurateurs, milieux culturels et autres activités se plient aux directives et souffrent. De très nombreux emplois sont en danger. Il est désormais urgent de leur apporter cette bouffée d’oxygène qu’il leur vient à manquer. Notre parti n’a cessé, durant les derniers mois, de réclamer des procédures simplifiées, sans contrainte administrative, rapides et ciblées. Nous avons d’ailleurs déposé de nombreux objets aux chambres fédérales afin qu’aucun domaine ne soit oublié. Nos dépôts sont à retrouver sur notre site internet, en cliquant ici.
Maintenant, il est temps que les aides tombent enfin afin d’offrir des perspectives aux secteurs les plus touchés. Mais où en sommes-nous ? Mi-décembre, le Conseil fédéral reconnaît que – en raison de la 2ème vague – des fonds supplémentaires seront nécessaires. Puis, le Parlement a soutenu une augmentation de l’enveloppe de 1,5 à 2,5 milliards, ainsi qu’une norme de délégation permettant au Conseil fédéral de réagir de manière flexible, en assouplissant les conditions d’éligibilité aux aides destinées aux cas de rigueur. Aujourd’hui, la balle est dans le camp des exécutifs, fédéraux et cantonaux. Ils doivent agir rapidement et de manière non-bureaucratique. Mais au lieu de cela, le Conseil fédéral annonce le 6 janvier qu’il prendra des décisions le 13 du même mois…Nous avons besoin de décisions et d'une aide immédiate ! Et nous en avons besoin maintenant !
Daniela Schneeberger, conseillère nationale BL