En demandant ce débat spécial, le PS a surtout voulu continuer son « bashing », initié quelques jours plus tôt par son président, envers le Conseil fédéral et plus particulièrement le conseiller fédéral en charge de l'économie et président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Pour aider l'économie on a connu mieux !
Alors il est vrai, lors de la dernière législature, le PS a fait des propositions économiques. Elles ont été largement balayées par la population car elles auraient justement porté atteinte à notre économie et aux emplois :
L'initiative 1:12 aurait eu pour conséquence 1 milliard de francs de manque à gagner pour les caisses de l'Etat si elle avait été acceptée; l'initiative sur le salaire minimum aurait entraîné la perte de 55 000 emplois ; l'initiative relative à l'abolition des forfaits fiscaux aurait entraîné plus de 1 milliard de francs de pertes fiscales et la perte de 22 000 emplois; mentionnons encore l'initiative concernant les six semaines de vacances pour tous, l'initiative visant à imposer les successions, les attaques contre le négoce et contre le financement du négoce qui auraient mis en péril plus de 12'000 emplois...
Personne ne nie que la situation économique actuelle est difficile. Cependant, ce n'est ni en faisant du « bashing » de bas-étage, ni en jouant à l'apprenti sorcier qu'on soutiendra l'économie et les emplois.
Il convient d'aider les entreprises en supprimant les contraintes qui pèsent sur leur dos, et de soutenir la réforme de l'imposition des entreprises III. Rajoutons également que le PLR a proposé, début 2015, un paquet de mesures visant à lutter contre le franc fort.