Par le biais de notre postulat, nous demandons au Conseil fédéral d'établir un rapport qui mette l'accent sur les risques liés à l'utilisation de ces nouvelles caméras privées. Il faudra profiter de la prochaine révision de la loi sur la protection des données pour garantir la sphère privée des individus. Désormais, quasiment chaque citoyen dispose constamment d'un appareil vidéo sur lui, plus ou moins sophistiqué. Si l'avantage est que plus aucun événement ne nous échappe, le risque existe que chacun puisse se retrouver filmé à son insu, alors que toute personne doit pouvoir disposer de son image. Il est important d'appréhender cette évolution en créant un cadre juridique clair et adapté aux technologies modernes.
Le but n'est pas de stopper l'élan de « Spielberg amateurs » mais bien de garantir la sphère privée de celles et ceux qui n'ont pas signé pour un rôle de figurant !