Cette règle nous impose de trouver un nouveau revenu pour toute nouvelle prestation. Mais notre société est exigeante et elle demande toujours davantage de contributions. Dans le domaine des transports, elle réclame une amélioration des infrastructures tant en milieu urbain que dans les zones rurales. Le PLR, lors de son congrès d'Oerlikon en février 2013, a estimé que la route et le rail sont deux maillons indissociables de la mobilité durable. Cette mobilité coordonnée doit être performante pour répondre aux besoins du quotidien de chacun et pour garantir à notre population un accès de qualité vital pour notre économie. Cela a un coût et, si on peut se féliciter de la décision populaire ayant garanti sur le long terme le financement du rail (projet FAIF), on se doit d'assurer celui de la route et des projets d'infrastructures des agglomérations. Si la délégation parlementaire fédérale du PLR s'est engagée pour garantir une meilleure répartition des taxes routières au profit de la route, elle reconnaît également l'augmentation des besoins financiers, en particulier ceux des agglomérations. Toutefois, un équilibre doit être trouvé entre les investissements routiers et ceux des transports publics. Le projet FORTA (Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération), qui est en consultation, est une opportunité pour le PLR de présenter des contre-propositions au Conseil fédéral qui n'a eu comme originalité que d'augmenter les taxes sur les carburants. Cette proposition pénalise à nouveau l'automobiliste qui, bien souvent, n'a pas d'autre choix quant à son moyen de transport.