L'industrie du tourisme se compose du secteur de l'hôtellerie et de l'hébergement, de la gastronomie, des bars, des clubs, des prestataires d'événements et de bien-être, des téléphériques, des entreprises d’autocars, des transports publics touristiques, des entreprises de navigation, des musées, de la culture et de nombreux autres prestataires de services. Ce secteur économique actif dans toute la Suisse, tant en ville qu’en montagne, emploie des milliers de personnes. Depuis 2020, l’industrie du tourisme a subi des interventions étatiques extrêmement dures comparativement à d’autre secteurs économiques, allant jusqu'à des fermetures partielles ou totales. Tout cela afin de lutter contre la pandémie et d'éviter un effondrement de notre système de santé, le personnel médical étant à bout de souffle.
Cinq objectifs pour un retour à la normale
La prolongation actuelle de l'obligation de certificat est une mesure temporaire prévue jusqu'au 24 janvier 2022, régie par la loi COVID-19. De nombreuses associations touristiques considèrent que cette obligation provisoire de certificat est un moindre mal par rapport à d'autres mesures plus sévères de lutte contre la pandémie. J'ai donc soutenu cette prolongation afin d'atteindre cinq objectifs :
1. éviter que l'industrie du tourisme ne subisse de nouvelles conséquences économiques et sociales,
2. éviter de nouvelles fermetures dans le secteur du tourisme,
3. fournir un service de qualité, ainsi qu’assurer sécurité et hygiène aux clients de nos établissements,
4. retrouver nos libertés le plus rapidement possible,
5. sortir de la pandémie au plus vite.
Par conséquent, le 28 novembre : oui à la loi COVID-19.
Claude Meier, directeur d'HotellerieSuisse et candidat PLR au Grand Conseil bernois le 27 mars 2022.