L’initiative « Assouplir les conditions encadrant le télétravail » permet aux employés de mieux concilier vie privée et vie professionnelle grâce au télétravail qui rend possible un meilleur aménagement de leur temps de travail. Les employés bénéficient ainsi d’une plus grande marge de manœuvre.
On ne touche pas à la durée maximale du travail
L’initiative ne cherche en rien à augmenter la durée du travail. Cette dernière, s’élevant à 45 heures par semaine, soit en moyenne 9 heures par jour, n’est pas concernée par l’initiative. Si l’initiative venait à être acceptée, il serait toujours interdit de travailler 17h par jour.
La loi actuelle veut que le travail d’une journée soit réalisé dans un laps de temps de 14 heures. Cela ne signifie pas qu’un employé doit être occupé durant 14 heures par jour. Cela signifie simplement que s’il a commencé sa journée à 7h, il n’a plus le droit de travailler après 21h, et ce, indépendamment du nombre d’heures effectuées entre 7 et 21h.
L’ère industrielle est révolue, place à l’ère digitale
L’initiative est nécessaire, parce que la réalité ne correspond plus à la loi du travail issue de l’ère industrielle. Celle-ci est devenue obsolète. L’initiative souhaite permettre aux mères et aux pères qui réveillent par exemple leur enfant à 7h et les mettent au lit à 21h de pouvoir envoyer un mail professionnel avant et après s’être occupé de leur enfant. L’objectif est de leur permettre de se consacrer entièrement à la garde de leur enfant entre 18h et 21h.
L’initiative ne veut pas non plus que les employés travaillent aussi durement les week-ends. Il doit être laissé aux travailleurs pratiquant le télétravail le choix de travailler le samedi après-midi ou le dimanche matin. A l’heure actuelle, il est formellement interdit aux employés de travailler le dimanche. Cette souplesse leur permettrait de pouvoir tout de même réaliser une tâche urgente le samedi.
La commission de l’économie du Conseil national a récemment accepté l’initiative. Il s’agit simplement de moderniser les conditions-cadre régulatoires, afin que notre droit du travail soit lui aussi prêt pour l’ère digitale. Saisissons les chances de la numérisation, permettons aux employés de profiter des progrès technologiques !