Le moment est venu que la gauche se rende enfin compte que sans les soi-disant méchants patrons et entrepreneurs, il n’y aurait ni emplois, ni assurances sociales, ni rentrées fiscales qui permettent à l’Etat d’offrir aux citoyens de notre pays des infrastructures et des services de qualité, ainsi qu’un des filets sociaux le plus important du monde. Le dogmatisme a vécu, place au pragmatisme !
Ce n’est pas parce qu’il s’est autoproclamé le parti le plus écologiste de Suisse, que le PS propose pour autant des solutions réalistes. En effet, son plan Marshall se résume en des taxes et des subventions.
Politique économique et climatique ne sont pas antinomiques
Toute la question des enjeux climatiques et environnementaux est traitée en profondeur, avec des solutions libérales, concrètes et acceptables pour la population, dans notre papier de position sur la politique climatique et environnementale, mais ces thématiques sont également clairement abordées dans notre stratégie en matière de politique économique. Nous défendons et voulons favoriser l’implantation de start-up, lesquelles travaillent sur le développement de nouvelles technologies, au service de l’écologie (ingénierie climatique, recherche sur la gestion du rayonnement solaire et l'élimination du CO2, nouveaux systèmes de stockage dans le domaine de l’énergie, production de chaleur alternative, carburants verts, recyclage des batteries, etc). Nous voulons positionner la Suisse en tant que leader des places financières durables, afin de garantir la plus grande transparence écologique aux investisseurs. Nous encourageons le développement de la digitalisation, favorisant le travail à domicile et permettant ainsi non seulement d’améliorer de manière significative la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, mais également de réduire significativement les émissions de CO2 en évitant aux travailleurs de penduler.
Une politique économique qui bénéficie à tous
Pour ce qui est de la protection des travailleurs, aveuglé par les œillères des syndicats, le PS est dans l’incapacité de comprendre que flexibilisation du temps de travail ne signifie pas augmentation du temps de travail et que la possibilité d’organiser sa journée librement est revendiquée par nombre d’employés. Mais comme de coutume, le PS prétend vouloir leur bien…à leur insu.
Notre papier revendique noir sur blanc une meilleure intégration des femmes et des travailleurs plus âgés dans le marché du travail. Notamment grâce à un soutien plus actif, spécialisé et personnalisé pour les demandeurs d'emploi seniors, de la part des offices régionaux de placement, afin de leur permettre une réintégration rapide sur le marché du travail ou encore en augmentant les déductions fiscales pour la formation continue. Nous prônons également une harmonisation des bonifications vieillesse afin de ne pas défavoriser les travailleurs de plus de 50 ans. Mais peut-être le dogmatisme du PS le prive-t-il de toute honnêteté intellectuelle…
Oui, la politique économique que nous voulons est une politique au bénéfice de tous. Défendre une place industrielle forte, grâce aux accords bilatéraux et de libre-échange avec les Etats tiers, donc défendre l’emploi, est au bénéfice de tous. Favoriser une baisse des prix grâce à un marché libéral, est au bénéfice de tous (en particulier des faibles revenus ). Equilibrer la progression à froid est au bénéfice de tous.
L’objectif n’est pas d’énumérer ici toutes les mesures et propositions de notre papier de position, que vous retrouvez sur www.plr.ch, mais juste de rappeler au PS qu’il n’a pas le monopole de l’écologie et de la cohésion sociale.
Retrouvez ici le papier de position.
PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.