Récemment, la première ministre d'Estonie, Kaja Kallas, a été l'invitée d'une table ronde. Des femmes et des hommes politiques ont échangé au sujet de la « folie du genre » et débattu sur le sens et le non-sens de « l'appropriation culturelle » jusqu'à ce que la première ministre estonienne prenne la parole. Il est vite apparu clairement que Kallas se trompait de film.
Elle a déclaré en substance : on ne reconnaît la valeur de la liberté que lorsque nous en sommes privés. En tant que pays voisin de la Russie, l'Estonie est directement concernée par l'attaque contre l'Ukraine. On oublie souvent que la surface occupée aujourd'hui par les troupes russes en Ukraine est quatre fois plus grande que celle de la Suisse. De plus, Odessa est aussi éloignée de Tallinn que de la Suisse.
Cela m'a fait forte impression et m'a confirmé une fois de plus que l'engagement en faveur de la liberté ne cessera jamais et qu'il ne peut pas non plus être un simple phénomène de mode. L'engagement pour la liberté est essentiel et sans alternative.
Un pays et sa population ne peuvent se sentir libres que s'ils sont en sécurité. Une armée forte et indépendante en est la base. Il est tout de même très surprenant que l'on parle encore du sens et du non-sens d'un renforcement de l'armée suisse alors qu’une guerre a lieu en Europe. Ou encore qu'une conseillère nationale verte veuille faire fi de toutes les pratiques démocratiques pour empêcher l'acquisition de nouveaux avions de combat légitimée par le peuple sur base de la décision relative au type d'avion. Nous nous y opposons.
Notre engagement pour la sécurité et la liberté est plus important que jamais !
Andri Silberschmidt, conseiller national ZH et vice-président du parti