Or, le devenir des agglomérations, tout comme le renforcement des liens et actions entre communes périphériques et villes centres, sont des questions majeures du développement de notre pays pour ces prochaines années. Ne nous leurrons pas. La Suisse n'échappe pas à la concentration urbaine et au renforcement de la localisation des vies sociales, culturelles et professionnelles dans les agglomérations. D'aucuns pourraient n'y voir que des côtés négatifs ! Tel n'est pas mon cas, considérant aussi les intérêts d'un tel développement.
Politiquement, il s'agit maintenant de faciliter cette évolution, notamment en stoppant l'inflation des études et des exigences posées en particulier par l'Office fédéral de l'aménagement du territoire. Ce dernier doit maintenant proposer des processus simples – mais pas simplistes ! – permettant, comme demandé dans l'interpellation que j'ai déposée, aussi aux zones urbaines moins importantes que celles des grandes villes suisses de pouvoir s'intégrer dans un développement harmonieux et coordonné des agglomérations de tailles différentes dans toute la Suisse.