L’économie suisse est orientée vers l'exportation et fortement intégrée dans le commerce mondial. Notre « Swissness » et notre esprit pionnier garantissent un haut niveau de qualité. Celui-ci est apprécié dans le monde entier, raisons pour laquelle nous exportons beaucoup. Pour notre pays, l'économie d'exportation est un pilier de notre prospérité. Nous devons en prendre soin. L'accès ouvert aux marchés internationaux est un facteur important pour la fluidité des échanges. Nous avons toutefois un potentiel d'amélioration dans ce domaine : d'une part, nous devons supprimer les droits de douane et, d'autre part, nous souhaitons conclure encore d’autres accords de libre-échange.
La Suisse en elle-même est l'exemple parfait d'une zone de libre-échange et en montre les avantages. La Constitution fédérale de 1848 a créé une zone de libre-échange unique à partir d'un pays qui comptait 87 unités de mesure différentes pour les céréales, 81 mesures différentes pour les liquides, 50 pour les poids et 60 types de coudées différents. Le libre-échange, associé à d'autres libertés telles que la liberté d'établissement, la liberté de commerce et la liberté de l'industrie, a posé les bases du modèle à succès économique suisse.
Pour faire perdurer ce modèle à succès, il ne faut pas seulement de nouveaux accords. Nous devons également préserver et développer les acquis existants. Je pense par exemple à notre étroite interdépendance économique avec l'UE. Il est évident qu'il s'agit de négocier les meilleures conditions possibles dans le cadre d'un accord. J'ai confiance en notre gouvernement sur ce point.
En concluant de nouveaux accords commerciaux, la Suisse facilite l'accès des entreprises aux pays concernés et inversement. Ils constituent donc un instrument important qui renforce la compétitivité et la place économique helvétique. Dans ce contexte, il est d’ailleurs important pour nous, libéraux-radicaux, de tenir compte du développement durable. C'est pourquoi les accords de libre-échange contiennent des dispositions en faveur de la protection de l'environnement, mais également des travailleurs. Ainsi, la prospérité est créée dans les deux États cosignataires et nos valeurs sont alors consolidées dans le monde. C'est pour cela que nous, libéraux-radicaux, nous engageons.
Damian Müller, conseiller aux États (LU)