Pour cela, le groupe libéral-radical a élaboré deux motions (11.3781, 11.3800) qui ont été acceptées hier par la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats (CIP-E). Ces motions, plus concrètes que les contingents souhaités par l'initiative populaire de l'UDC, prévoient la tolérance zéro, c'est-à-dire un traitement accéléré des demandes d'asile des requérants délinquants qui troublent l'ordre public Une fois appréhendés par la police, ceux-ci devront être immédiatement replacés dans des centres d'accueil fédéraux alors que leur dossier sera placé dans le haut de la pile des procédures de renvoi. En plus de cela, les ressortissants d'Etats considérés comme « sûrs » n'ont presque aucune chance de recevoir l'asile, et leurs demandes ne seront plus déléguées aux cantons.
Avec ces motions, le groupe PLR entend montrer que les questions soulevées par l'initiative populaire sont urgentes, mais qu'une acceptation n'est pas la solution, puisqu'elle s'attaque aux bilatérales et non aux problèmes de l'asile. Ne remettons pas en jeu l'intégralité des accords bilatéraux avec l'UE en pénalisant de nombreux secteurs économiques uniquement en prétendant s'attaquer aux problèmes causés par une minorité, qui plus est bien souvent issue de pays non européens. Le 9 février, votons ensemble NON à l'initiative de l'UDC !