Personnellement, le point culminant a été mon élection à la présidence du PLR Suisse en avril 2016. Exercer cette fonction me rend fière et je peux compter sur un large soutien de la base jusqu’à la tête du parti. Le succès de notre parti se base sur l’engagement personnel, polyvalent et volontaire de nos membres, des élus et des personnes qui œuvrent au bon fonctionnement de notre parti et qui défendent les valeurs Liberté, Cohésion et Innovation. Je leur suis très reconnaissante pour cela.
Nous ne devons cependant pas nous reposer sur nos lauriers, car les prochains défis frappent déjà à nos portes. Dès le 12 février, les citoyens suisses voteront sur trois objets décisifs.
- RIE III : La réforme fiscale a pour objectif de continuer à garantir la compétitivité de la Suisse. Pour cela, les privilèges fiscaux qui ne sont plus reconnus internationalement sont supprimés et remplacés par des règlementations reconnues. Les règlementations spécifiques actuelles concernent environ 24 000 entreprises et plus de 150 000 employés. Ces entreprises effectuent presque 50% des dépenses dans les domaines de la recherche privée et du développement. Si nous ne prenons pas en main cette réforme, nous risquons que ces entreprises se délocalisent à l’étranger, et avec elles, les emplois, les recettes fiscales, les investissements et les contrats. Avec la réforme fiscale, nous garantissons plus de 5 milliards de recettes fiscales, des centaines de milliers d’emplois, 8 milliards d’investissements dans la recherche et l’innovation et des contrats de plusieurs milliards avec les PME et fournisseurs suisses.
- FORTA : le PLR veut mettre les différents modes de transport sur un pied d’égalité et non les mettre en concurrence. Après que le FAIF (financement et aménagement de l'infrastructure ferroviaire) ait permis en 2014 de trouver une solution de financement sur le long terme pour le rail, le FORTA (fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération) doit maintenant permettre de garantir un financement adéquat pour la route, notre moyen de transport le plus important. Ainsi, nous garantissons l’entretien, l’utilisation et l’agrandissement à long terme de notre excellente infrastructure routière et supprimons les goulets d’étranglement.
- Naturalisation facilitée des étrangers de la troisième génération : actuellement, la naturalisation facilitée peut être demandée par exemple par le conjoint étranger d’un citoyen suisse. Avec l’adoption de l’objet, ce sont également les personnes, dont les parents et les grands-parents vivent ou ont vécu en Suisse, qui obtiennent la possibilité de bénéficier d’une naturalisation facilitée. Cela ne crée cependant pas d’automatisme, les personnes concernées doivent déposer leur candidature pour obtenir la nationalité suisse. De même, elles peuvent effectuer cette demande que jusqu’à 25 ans. Ainsi l’on empêche que ces personnes ne contournent le service militaire. Cela permet d’harmoniser les procédures et de réduire la bureaucratie, tout en maintenant des critères stricts pour la naturalisation des citoyens qui sont nés et qui ont suivi la scolarité obligatoire en Suisse.
Je vous invite à 3x Oui le 12 février !