Défendre la liberté de développement économique est une tâche de chaque instant. Deux exemples concrets :
Une bureaucratie excessive gêne et entrave les personnes dans la libre conduite de leur vie et de leur entreprise. Avant de voter pour de nouvelles lois, le Parlement doit être conscient des coûts bureaucratiques de celles-ci. Malheureusement, les estimations sont faites par l’administration elle-même – le régulateur juge donc son propre travail. C’est pourquoi le PLR demande depuis longtemps et avec insistance une analyse d’impact de la réglementation (AIR) indépendante. Les Chambres fédérales ont certes adopté notre motion de groupe 15.3445 sur ce sujet, mais le Conseil fédéral a refusé de la mettre en œuvre. C’est pourquoi nous l’introduisons directement dans la législation existante sur l’allègement des charges des entreprises, la prochaine étape étant le Conseil national.
Il est tout aussi fâcheux pour les entreprises privées que les entreprises publiques s’étendent de plus en plus sur des marchés en principe privés. Au moyen de leurs nombreux avantages (exonération fiscale, garanties de l’État, monopoles partiels, subventions croisées), elles y mènent une concurrence déloyale au détriment de nos PME. J’ai déposé à ce propos une motion pour une concurrence plus équitable qui a été adoptée dans les deux Conseils. La balle est désormais dans le camp du Conseil fédéral pour l’élaboration d’un projet de loi qui protège nos entreprises d’une telle concurrence déloyale de la part des entreprises publiques.
Avec ces interventions et de nombreuses autres, le PLR se bat pour de bonnes conditions-cadres qui permettent aux habitants de notre pays de créer de la richesse qui bénéficie à toutes et tous grâce à une économie libre.
Rendons la Suisse forte !