Ecrit par François Baur, Président du PLR International
Depuis le congrès annuel qui a eu lieu à Mexico en octobre 2015, le PLR. Les Libéraux-Radicaux est à nouveau membre de Liberal International, avec le statut actuel de membre observateur. L’objectif du PLR International est de faire en sorte que le PLR Suisse redevienne sous peu membre à part entière. Il pourra ainsi exercer un droit de vote lors des assemblées officielles de Liberal International que le PLR avait jadis cofondé en 1946.
écrit par Christa Markwalder, conseillère nationale BE
Vendredi 23 octobre, la Commission des affaires juridiques du Conseil national (CAJ-N) a accepté mon initiative parlementaire « Protection du secret professionnel des juristes d’entreprise » (voir Curia Vista 15.409). Cette initiative parlementaire a pour but de remplir un vide juridique qui crée une forte inégalité juridique pour les entreprises sises en Suisse. En effet, les procédures judiciaires à l'étranger ont montré que les services juridiques internes de nos entreprises ne peuvent pas refuser de témoigner ou de produire des documents, au contraire des entreprises étrangères. Cette protection est refusée au motif de l'absence d'une disposition correspondante au « Legal Privilege for Inhouse Counsels » dans le droit suisse. Les entreprises suisses subissent ainsi un handicap considérable face aux entreprises d’autres Etats qui prévoient un droit de refuser de collaborer.
écrit par Jacques Bourgeois, conseiller national FR
Le « Littering » est malheureusement un terme qui devient courant, autrement dit l'abandon des déchets est désormais un problème de société. L'Office Fédéral de l'Environnement évalue à 192 millions de francs la somme nécessaire chaque année en Suisse pour ramasser ce que d'autres jettent par terre. Ville et campagne, les déchets sont partout et le mythe de la Suisse propre est sérieusement écorné.
Si aujourd'hui tout le monde se concentre sur le 18 octobre, il est certain qu'il ne faudra pas chômer après les élections. Pour le PLR, les défis de la 50ème législature s'annoncent nombreux, c'est pourquoi je propose un petit tour d'horizon.
Lors de la campagne électorale en cours, on me demande parfois pourquoi il faudrait augmenter la représentation libérale-radicale à Berne. La réponse est simple. Davantage de parlementaires libéraux-radicaux, c'est la garantie d'un engagement renforcé au service de quelques principes :
écrit par Sylvie Perrinjaquet, conseillère nationale NE
Après le refus de la proposition de développement de l'armée (DEVA) au Conseil national lors de la session d'été suite à une alliance contre nature entre le gauche et l'UDC, le projet sera de nouveau à l'ordre du jour lors de la session d'automne dans la chambre des cantons. L'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de définir l'armée de demain.
écrit par Philippe Miauton, responsable de la campagne des élections fédérales en Romandie
L'éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral n'a produit que des effets négatifs – n'en déplaise à la gauche et au PDC –, que le départ du tribun zurichois vieillissant ne compense pas du tout. L'atmosphère politique est aujourd'hui délétère et le travail politique précaire. Pour deux raisons simples. La première, cette éviction a conforté inutilement l'UDC dans un rôle victimaire qui « légitime » - à ses yeux – son rôle d'opposition stérile. La seconde, elle a chamboulé, ce qui était auparavant une évidence, la formule magique.
Patatra ! Peut-être fatigué par trois semaines de session intense, le Conseil national a achevé cette dernière par une décision à la fois incompréhensible et inadmissible : le refus du projet de développement de l'armée (DEVA). Ce projet pose les jalons de l'armée de demain : 100'000 hommes, 5 milliards de budget, et des prestations adaptées à ces deux valeurs-cibles.
Dernière ligne droite avant la votation de dimanche, il ne faut pas relâcher les efforts comme l'a démontré le dernier sondage d'opinion la semaine passée, le résultat sera serré. Si le débat est rempli d'émotions, la question est pourtant simple : devons-nous permettre en Suisse aux couples porteurs de maladies génétiques d'avoir des enfants qui ne sont pas porteurs du gêne et aux couples stériles d'augmenter leur chance d'avoir des enfants ?